La grève se poursuit à la Dépêche

La Dépêche de Tahiti entame  son 12e jour de grève pour La Dépêche de Tahiti. Un accord a pourtant été signé il y a trois mois à l'issue d'un premier mouvement de grève. 
A l'origine de la grogne : la perspective de sous traiter l'impression du journal. Les négociations, lundi 5 mars, n'ont pas abouti. "Il faudra bien qu'on arrive à un accord un jour", a expliqué Dominique Auroy, le PDG du groupe, invité du journal télévisé, lundi. 

Quatre des sociétés liées au quotidien : l’imprimerie, la régie publicitaire, la centrale de diffusion et la société La Dépêche- sont en grève depuis le 22 février. Elles ont répondu à l’appel principalement de la CSIP.

Sur le plateau de Polynésie la 1ère, Dominique Auroy estime qu'il y a peu de solutions pour sauver l'imprimerie. "Nous avons deux alternatives : la moderniser ou la sous-traiter à l'extérieur. La moderniser nous paraît pas possible, nous discutons pour voir qu'elle sera la meilleure solution tant technique que sociale". 

Interview