Jeudi 8 mars, l’Assemblée de la Polynésie française doit examiner le texte sur la réforme des retraites. Alors qu' Edouard Fritch est intervenu au sein de l’hémicycle, dans la matinée, les grévistes sont entrés de force dans l'Assemblée. Angelo Frébault a annoncé un blocage économique.
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Peu après le discours d'Edouard Fritch, jeudi, les grévistes sont entrés de force au sein de l'Assemblée de Polynésie française. Ils sont des dizaines à avoir franchi les portes devant des élus abasourdis. Angelo Frébault a annoncé qu'un blocage économique aurait lieu dès vendredi, à Tahiti.
Cette intervention des manifestants intervient peu de temps après le discours du président du Pays. Un discours dans lequel il a fait trois propositions à l'intersyndicale : la cotisation des élus à la CPS, le renforcement du suivi médical des salariés qui exercent un travail pénible et la fixation de l’âge légal à 60 ans à partir de 2019 ainsi que la possibilité pour le futur Conseil d’orientation et de suivi des retraites composé des partenaires sociaux de faire des propositions sur les modifications.
"Il est vrai qu’il n’est pas logique que l’on décide d’ores et déjà du report de l’âge de la retraite avant que ce conseil d’orientation n’ait statué sur la question. Aussi le gouvernement propose de fixer l’âge légal de la retraite à 60 ans en 2019 et de renvoyer les modifications aux propositions que nous fera le COSR", a t-il déclaré. Pour le président du pays, Edouard Fritch, il ne fait pas machine arrière.
Les propositions d’Edouard Fritch n’ont pas convaincu l’intersyndicale. Pour son porte-parole, Angelo Frébault, ça ne suffit pas.
Actuellement, l’intersyndicale rencontre Edouard Fritch et Marcel Tuihani, le président de l’Assemblée.
Cette intervention des manifestants intervient peu de temps après le discours du président du Pays. Un discours dans lequel il a fait trois propositions à l'intersyndicale : la cotisation des élus à la CPS, le renforcement du suivi médical des salariés qui exercent un travail pénible et la fixation de l’âge légal à 60 ans à partir de 2019 ainsi que la possibilité pour le futur Conseil d’orientation et de suivi des retraites composé des partenaires sociaux de faire des propositions sur les modifications.
"Il est vrai qu’il n’est pas logique que l’on décide d’ores et déjà du report de l’âge de la retraite avant que ce conseil d’orientation n’ait statué sur la question. Aussi le gouvernement propose de fixer l’âge légal de la retraite à 60 ans en 2019 et de renvoyer les modifications aux propositions que nous fera le COSR", a t-il déclaré. Pour le président du pays, Edouard Fritch, il ne fait pas machine arrière.
Interview
Les propositions d’Edouard Fritch n’ont pas convaincu l’intersyndicale. Pour son porte-parole, Angelo Frébault, ça ne suffit pas.
Interview
Actuellement, l’intersyndicale rencontre Edouard Fritch et Marcel Tuihani, le président de l’Assemblée.