Nikola Karabatic et les Experts ont gravi la dernière marche face à la Norvège : la France s'est imposée dimanche, dans son fief de Paris-Bercy. Les Bleus décrochent ainsi leur sixième titre mondial.
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Une équipe hors-norme. La France est devenue championne du monde pour la sixième fois de son histoire, grâce à sa victoire contre la Norvège (33-26) en finale du Mondial 2017 messieurs de handball, dimanche 29 janvier, à Paris-Bercy. Seize ans après le triomphe des Costauds, les Bleus ont réussi à remporter un nouveau titre planétaire à domicile et ont amélioré le record absolu dans cette compétition après leurs succès en 1995, 2001, 2009, 2011, 2015.
Au palmarès des Mondiaux, la France devance désormais de deux longueurs la Roumanie (1961, 1964, 1970, 1974) et la Suède (1954, 1958, 1990, 1999), et s'installe un peu plus au firmament du handball. Après avoir perdu ses titres européen et olympique en Pologne (5e) et à Rio (2e), la France a réussi à conserver sa dernière couronne, prouvant ainsi qu'elle est toujours la référence du handball mondial.
Il s'agit de son onzième titre, puisqu'elle a aussi conquis trois trophées européens (2006, 2010, 2014) et deux médailles d'or aux JO (2008, 2012). Aucune autre nation chez les messieurs n'en compte autant. Seules les Norvégiennes ont fait mieux en décrochant un douzième trophée lors de l'Euro suédois en décembre. La France n'a, jusqu'ici perdu, que deux des treize finales internationales de son histoire, contre la Russie au Mondial 1993 et le Danemark aux JO 2016.
Nikola Karabatic (6 buts) et sa troupe ont dû puiser dans leur force mentale pour dominer une sélection norvégienne, novice à ce niveau mais valeureuse. Les Nordiques avaient perdu en phase de poules contre les Français (31-28), mais ils ont joué le tout pour le tout, leur posant des problèmes durant toute la première période.
Malgré la faillite de Thierry Omeyer (2 arrêts sur 12 tirs), remplacé par Vincent Gérard, une nouvelle fois décisif, au bout d'un quart d'heure, et les difficultés aux tirs de Nedim Remili (2/7 en première mi-temps), les Français ont su trouver les ressources pour repasser miraculeusement devant juste avant la pause grâce à un troisième but de Valentin Porte (18-17). Cet effort a été essentiel pour la suite. Au retour des vestiaires, les Bleus ont profité des pertes de balle adverses pour faire enfler le score (23-18, 36e) grâce notamment à l'efficacité des ailiers Michaël Guigou et Valentin Porte. Sous les yeux du président François Hollande, Nikola Karabatic et sa troupe ont poursuivi leur travail de démolition.
Sander Sagosen, le prodige nordique, a été muselé. Vincent Gérard a fait les arrêts nécessaires et l'écart n'est plus redescendu sous les trois buts. Il a même gonflé grâce à deux réalisations consécutives de Nikola Karabatic (31-23) à l'approche des cinq dernières minutes, vécues comme dans un rêve par les quelque 15 600 spectateurs de Bercy qui entonnaient une Marseillaise.
Au palmarès des Mondiaux, la France devance désormais de deux longueurs la Roumanie (1961, 1964, 1970, 1974) et la Suède (1954, 1958, 1990, 1999), et s'installe un peu plus au firmament du handball. Après avoir perdu ses titres européen et olympique en Pologne (5e) et à Rio (2e), la France a réussi à conserver sa dernière couronne, prouvant ainsi qu'elle est toujours la référence du handball mondial.
Il s'agit de son onzième titre, puisqu'elle a aussi conquis trois trophées européens (2006, 2010, 2014) et deux médailles d'or aux JO (2008, 2012). Aucune autre nation chez les messieurs n'en compte autant. Seules les Norvégiennes ont fait mieux en décrochant un douzième trophée lors de l'Euro suédois en décembre. La France n'a, jusqu'ici perdu, que deux des treize finales internationales de son histoire, contre la Russie au Mondial 1993 et le Danemark aux JO 2016.
Les Norvégiens ont joué le tout pour le tout
Nikola Karabatic (6 buts) et sa troupe ont dû puiser dans leur force mentale pour dominer une sélection norvégienne, novice à ce niveau mais valeureuse. Les Nordiques avaient perdu en phase de poules contre les Français (31-28), mais ils ont joué le tout pour le tout, leur posant des problèmes durant toute la première période.
Malgré la faillite de Thierry Omeyer (2 arrêts sur 12 tirs), remplacé par Vincent Gérard, une nouvelle fois décisif, au bout d'un quart d'heure, et les difficultés aux tirs de Nedim Remili (2/7 en première mi-temps), les Français ont su trouver les ressources pour repasser miraculeusement devant juste avant la pause grâce à un troisième but de Valentin Porte (18-17). Cet effort a été essentiel pour la suite. Au retour des vestiaires, les Bleus ont profité des pertes de balle adverses pour faire enfler le score (23-18, 36e) grâce notamment à l'efficacité des ailiers Michaël Guigou et Valentin Porte. Sous les yeux du président François Hollande, Nikola Karabatic et sa troupe ont poursuivi leur travail de démolition.
Sander Sagosen, le prodige nordique, a été muselé. Vincent Gérard a fait les arrêts nécessaires et l'écart n'est plus redescendu sous les trois buts. Il a même gonflé grâce à deux réalisations consécutives de Nikola Karabatic (31-23) à l'approche des cinq dernières minutes, vécues comme dans un rêve par les quelque 15 600 spectateurs de Bercy qui entonnaient une Marseillaise.