René Bidal a aussi salué le JRCC, les militaires mobilisés ainsi que les agents de l'Etat qui ont participé aux recherches du poti mara disparu pendant plusieurs jours. Il a également souligné l’ensemble des moyens qui ont été mis en place: des dispositifs couteux et de nombreuses personnes mobilisées.
Avec cette observation, le représentant de l'Etat constate qu’une fois de plus cet incident aurait pu être évité car aujourd’hui il existe de nombreux moyens accessibles à tous pour signaler sa présence en cas de problèmes.
« Dans une époque où l’on peut connaître la position de chacun sans effort technique et sans investissement onéreux, on prend la mer avec des instruments de bord défectueux et dépourvu de moyen sérieux permettant un repérage rapide de situation. Alors qu’une simple balise de détresse (Cospas-Sarsat), dont le coût est estimé à 27 000 CFP, permettrait un secours quasi immédiat, car malgré son champ large et l’attention de son équipage un « gardian » à la vitesse qui est la sienne peut, en plein Pacifique, passer sans le voir au-dessus d’un « poti marara », qui est un esquif sur l’immensité. »
Dans le communiqué, le Haut commissaire précise aussi qu’il a décidé de maintenir l’aide annuelle de 1,75 millions cfp accordée à la FEPSM (fédération d’entraide polynésienne de sauvetage en mer).
Le communiqué de presse du Haut commissariat en intégralité ici.
Pour plus d’information sur les différents moyens accessibles à tous pour naviguer l’esprit tranquille, rendez vous ce soir dans le Ve ‘a et le JT de Polynésie 1ère.