En comparution immédiate ce jeudi 8 décembre, une affaire de maltraitance a été jugée. Elle concerne un enfant de 6 ans, frappé à de nombreuses reprises par son père. L'accusé, connu pour des violences conjugales, a été condamné à 24 mois de prison dont six avec sursis.
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Les faits remontent au 13 novembre 2016 à 10h. La veille, la mère de famille, alors separée de son mari, rentre d'un bal. En voyant son ex-compagnon violent, elle s'enferme dans la maison avec ses quatre enfants dont le plus jeune est âgé de 6 ans. La mère de famille connait le père de ses enfants. L'homme est un multirecidiviste, condamné à trois reprises. Sur 23 ans de vie commune, la mère de famille affirme avoir subi 19 ans de violences conjugales.
Le matin du 13 novembre, le plus jeune des enfants, alors enfermé dans la maison avec sa maman et le reste de la fratrie, veut sortir jouer avec ses copains. Mais, à peine met-il un pied à l'extérieur de la maison que son père, ivre, se jette sur lui et le frappe à de nombreuses reprises. Prévenu par les autres enfants de la situation, l'un des amis du papa tente d'intervenir pour le calmer. En réponse, il recevra des coups auxquels il va néanmoins répliquer. Finalement, c'est le père de l'accusé qui va alerter la gendarmerie.
Durant l'audience, l'avocate de l'accusé a apporté des lettres de ses filles dans lesquelles elles décrivent un père aimant, qui les a toujours soutenues et encouragées. Elles affirment également n'avoir jamais été battues, et regrettent l'acte violent de leur père. Quant à l'accusé, il n'explique pas son geste, assure aimer beaucoup son fils et ne se souvenir de rien. L'avocate a d'ailleurs défendu son client en affirmant que celui-ci avait sûrement dû être drogué, un tel trou noir n'étant pas normal. Elle a regretté l'absence des résultats des prises de sang lors du procès.
Si l'enfant de 6 ans ne souffre plus aujourd'hui, il garde des séquelles. Face à cette situation, le parquet a requis à 24 mois de prison dont six de sursis et trois ans de mise a l'epreuve avec maintien en détention. Les juges ont suivi l'avis du parquet. Le père de famille a donc été condamné à 24 mois de prison dont 6 avec sursis et 2 ans de mise à l'épreuve.
Le matin du 13 novembre, le plus jeune des enfants, alors enfermé dans la maison avec sa maman et le reste de la fratrie, veut sortir jouer avec ses copains. Mais, à peine met-il un pied à l'extérieur de la maison que son père, ivre, se jette sur lui et le frappe à de nombreuses reprises. Prévenu par les autres enfants de la situation, l'un des amis du papa tente d'intervenir pour le calmer. En réponse, il recevra des coups auxquels il va néanmoins répliquer. Finalement, c'est le père de l'accusé qui va alerter la gendarmerie.
Durant l'audience, l'avocate de l'accusé a apporté des lettres de ses filles dans lesquelles elles décrivent un père aimant, qui les a toujours soutenues et encouragées. Elles affirment également n'avoir jamais été battues, et regrettent l'acte violent de leur père. Quant à l'accusé, il n'explique pas son geste, assure aimer beaucoup son fils et ne se souvenir de rien. L'avocate a d'ailleurs défendu son client en affirmant que celui-ci avait sûrement dû être drogué, un tel trou noir n'étant pas normal. Elle a regretté l'absence des résultats des prises de sang lors du procès.
Si l'enfant de 6 ans ne souffre plus aujourd'hui, il garde des séquelles. Face à cette situation, le parquet a requis à 24 mois de prison dont six de sursis et trois ans de mise a l'epreuve avec maintien en détention. Les juges ont suivi l'avis du parquet. Le père de famille a donc été condamné à 24 mois de prison dont 6 avec sursis et 2 ans de mise à l'épreuve.