Immeuble Juventin: Il n'y a pas que le Taho'eraa Huiraatira

L'immeuble Juventin où trois locataires sont menacés, si le pays décide de le détruire
Dans le projet de destruction de l'immeuble Juventin, avenue Pouvanaa, on parle évidemment du Taho'eraa Huiraatira dont le siège occupe le premier étage. Mais ce ne sont pas les seuls locataires, en effet, au rez-de-chaussée, un salon de coiffure et une imprimerie sont aussi menacés.
Ces locataires ne comprennent pas aujourd'hui la menace qui pèse sur eux. On a parlé d'amiante, de loyers impayés, de vétusté des locaux... Nous donnons ici la parole aux locataires.

Aucune communication avec le pays

Maire de Guigné a investi des millions de francs dans son salon de coiffure. Jamais le propriétaire de l'immeuble, en l'occurrence le pays, ne l'a informée que l'immeuble devrait être détruit. Elle s'est endettée pour lancer son affaire en 2014, et est plutôt amère. Elle s'est confiée à nous ce matin.

Des emplois menacés

Autre locataire, l'imprimerie Juventin qui existe depuis plus de 40 ans. Daniel martin, l'un des gérants, nous dit que des projets il en a entendu parler, mais que rien de concret n'en est jamais sorti. Par contre cette "possible destruction" reste une épée de Damoclès qui asphyxie année après année l'imprimerie dont une 1/2 douzaine d'emplois dépendent aujourd'hui. Ecoutez-le:

Des raisons politiques?

Le plus connu des locataires de l'immeuble reste évidemment le parti de Gaston Flosse, le Taho'eraa Huiraatira, qui occupe tout le premier étage. Pour le parti "orange" les arguments du pays ne tiennent pas. Il ne peut s'agir que d'une attaque politique. Marcel Tuihani Sr. nous donnait son interprétation de cette menace de destruction.
Aujourd'hui ces locataires sont dans l'attente, au total, une quinzaine d'emplois sont menacés si aucune solution n'est trouvé et si l'immeuble est effectivement détruit.  Le pays n'a pour l'instant donné aucun calendrier pour les possibles déménagements ou travaux.

Immeuble Juventin: Il n'y a pas que le Taho'eraa Huiraatira ©Polynesie1ere