La Polynésie française doit faire face régulièrement à des épidémies dues à des agents infectieux (dengue, grippe A H1N1, zika …). Il lui manquait un laboratoire de haute sécurité biologique pour gérer d’éventuelles alertes sanitaires.
Une nouvelle menace se profile avec l’épidémie due au virus Ebola et le risque potentiel de cas importés en Polynésie. Le virus du Chikungunya qui circule intensivement dans la région Pacifique est à nos portes. La manipulation des agents hautement pathogènes doit se faire dans des laboratoires de confinement spécifique dont ne dispose pas la Polynésie française. Elle doit donc avoir recours à des laboratoires extérieurs, ce qui demande des délais de traitement qui ne sont pas compatibles avec la nécessaire réactivité. Afin de pouvoir gérer les alertes sanitaires en cours et à venir dans les conditions de sécurité requises, le gouvernement a décidé de doter la Polynésie française d’un laboratoire de haute sécurité biologique (laboratoire NSB3) qui sera affecté à l’Institut Louis Malardé.
Ainsi, le président de la Polynésie française, avec le vice-président et M. Patrick Howell, ont décidé qu’un collectif budgétaire sera déposé sur le bureau de l’assemblée de la Polynésie française dans le courant de la semaine prochaine.
Ainsi, le président de la Polynésie française, avec le vice-président et M. Patrick Howell, ont décidé qu’un collectif budgétaire sera déposé sur le bureau de l’assemblée de la Polynésie française dans le courant de la semaine prochaine.