Une interdiction des sacs plastique bien timide

Depuis le 01 Septembre est entrée en vigueur l’interdiction des sacs plastique à usage unique, mais pas tous ! Un premier pas que les associations environnementales jugent très insuffisant.

 

C’est une histoire d’épaisseur !  


Les sacs plastique à usage unique d’épaisseur inférieure à 50 microns et avec poignées sont désormais interdits. (Auparavant la plupart de ces sacs utilisés aux caisses de supermarchés mesuraient 25 microns d’épaisseurs). Mais vous pouvez toujours utiliser un sac plastique de plus de 50 micron d’épaisseur. Une faille dans la loi que les fabricants ont vite compris désormais ils vont produire des sacs de plus de 50 microns. Soit plus de plastique qu’avant !  C’est le cas chez Polysac par exemple qui a déjà modifié sa production.

Le sac interdit aujourd’hui c’est celui qui est le plus demandé dans les commerces […] nos clients sont obligés de se mettre aux normes […] On produit des 50 microns depuis la semaine dernière

Tamatoa Tournier, gérant de Polysac


Les sacs poubelles qui font 35 microns eux ne sont pas concernés car pas considérés comme sacs à usage unique !
 

Interdire complètement tous les sacs à usage unique


Inutile de dire que certaines associations sont plutôt déçues par une loi qu’elles estiment très insuffisante. Pour « nana sacs plastique» la loi présente une grosse faille puisque les industriels produisent désormais des sacs épais qui seront encore plus long à se dégrader dans l’environnement.

Nous notre volonté c’est de faire interdire le sac à usage unique c’est déjà quelques chose de positif mais faut aller jusqu’au bout on est parmi les derniers à voter ce type de loi, même nos voisins du Pacifique sont déjà tous  en avance sur nous.

Moana Van der maesen,  membre du collectif nana sacs plastiques


Pas sûr que les océans y trouvent un quelconque intérêt dans l’immédiat mais ce n’est qu’un début en attendant que tous les types de contenants en plastique soient interdits en Janvier 2022. 

335 tonnes de déchets plastiques circulent chaque année en Polynésie française. 50 à 100 tonnes sont ramassées dans les rivières et sur les plages chaque années.