Âgé de 23 ans, le jeune joueur du RAAC (Rugby Athletic Club Castelroussin) évolue en Fédéral 3. Le quotidien La Nouvelle République lui a consacré un article de presse récemment…
•
Kaena Timo a commencé le rugby à l’âge de 17 ans et depuis, il a fait un bon bout de chemin. Il est utilisé au poste de pilier droit ou de 2e ligne (1,87 m pour 110kg) et a encore une marge de progression importante.
Extrait de l’article de La Nouvelle République : « Loin d'être le sport le plus populaire en Polynésie française, au contraire des îles Fidji, Tonga ou Samoa voisines, le rugby tahitien a vite réservé une place de choix à ce débutant: « J'ai joué dans le club de Pirae mais, à Tahiti, le niveau n'est pas très homogène, on trouve des joueurs qui pourraient évoluer en Fédérale 1 en métropole mais il y en a aussi beaucoup qui ne pratiquent qu'en loisir. » Ce n'est pourtant pas le rugby qui l'a conduit une première fois en métropole. « C'était en 2012, je venais de décrocher mon bac pro, et je suis parti faire un BTS à Nantes où ma grande sœur pouvait m'héberger. Ça ne s'est pas bien passé et en décembre j'étais revenu chez mes parents à Tahiti, persuadé que la métropole ce n'était pas pour moi. »
C'est à ce moment qu'une autre rencontre va changer le cours de son destin. « Au club de Pirae, Loïc Grosbras est arrivé. Pilier et ancien capitaine d'Isle-sur-Vienne, il m'a conseillé de bien réfléchir en m'expliquant qu'il pouvait m'aiguiller pour aller jouer au rugby en métropole. »
Deuxième tentative de Kaena, à Isle-sur-Vienne cette fois, qui venait d'accéder en Fédérale 2 avec Franck Varoqueaux comme entraîneur. « La première saison a été compliquée, le dépaysement n'était pas facile, j'ai mangé n'importe comment et j'ai pris plus de 20 kg en six mois (de 95 à 118 kg), je jouais surtout en réserve et je me suis cassé un doigt lors d'une de mes seules apparitions en équipe une. Je suis tout de même resté la saison suivante en Fédérale 3, ça s'est un peu mieux passé, j'ai fait 6-7 matchs en première mais je n'étais pas vraiment satisfait. Quand Franck (Varoqueaux, qui terminait sa première année au Racc et qui avait détecté le potentiel de cet avant) m'a appelé, je n'ai pas hésité longtemps. Voilà comment j'ai débarqué le 23 juin dans la "maison du Racc" où j'habite avec Tautu, Bamayona et l'Argentin Caroglio. » Et il ne regrette vraiment pas son choix. Utilisé essentiellement en tant que pilier droit (avec quelques piges en 2e ligne), il a été titularisé à chaque fois depuis le début de saison. Salarié au club où il entraîne les U14, Kaena se sent bien dans cette équipe du Racc « de bon niveau avec une excellente ambiance ». Il a hâte d'affronter le leader Drancy tout à l'heure : « C'est face à ce genre d'adversaire qu'on va vraiment savoir à quoi on peut prétendre cette année. » Cette fois, Kaena Timo n'est pas déçu du voyage. »
Le lien de l’article : La Nouvelle République
Extrait de l’article de La Nouvelle République : « Loin d'être le sport le plus populaire en Polynésie française, au contraire des îles Fidji, Tonga ou Samoa voisines, le rugby tahitien a vite réservé une place de choix à ce débutant: « J'ai joué dans le club de Pirae mais, à Tahiti, le niveau n'est pas très homogène, on trouve des joueurs qui pourraient évoluer en Fédérale 1 en métropole mais il y en a aussi beaucoup qui ne pratiquent qu'en loisir. » Ce n'est pourtant pas le rugby qui l'a conduit une première fois en métropole. « C'était en 2012, je venais de décrocher mon bac pro, et je suis parti faire un BTS à Nantes où ma grande sœur pouvait m'héberger. Ça ne s'est pas bien passé et en décembre j'étais revenu chez mes parents à Tahiti, persuadé que la métropole ce n'était pas pour moi. »
C'est à ce moment qu'une autre rencontre va changer le cours de son destin. « Au club de Pirae, Loïc Grosbras est arrivé. Pilier et ancien capitaine d'Isle-sur-Vienne, il m'a conseillé de bien réfléchir en m'expliquant qu'il pouvait m'aiguiller pour aller jouer au rugby en métropole. »
Deuxième tentative de Kaena, à Isle-sur-Vienne cette fois, qui venait d'accéder en Fédérale 2 avec Franck Varoqueaux comme entraîneur. « La première saison a été compliquée, le dépaysement n'était pas facile, j'ai mangé n'importe comment et j'ai pris plus de 20 kg en six mois (de 95 à 118 kg), je jouais surtout en réserve et je me suis cassé un doigt lors d'une de mes seules apparitions en équipe une. Je suis tout de même resté la saison suivante en Fédérale 3, ça s'est un peu mieux passé, j'ai fait 6-7 matchs en première mais je n'étais pas vraiment satisfait. Quand Franck (Varoqueaux, qui terminait sa première année au Racc et qui avait détecté le potentiel de cet avant) m'a appelé, je n'ai pas hésité longtemps. Voilà comment j'ai débarqué le 23 juin dans la "maison du Racc" où j'habite avec Tautu, Bamayona et l'Argentin Caroglio. » Et il ne regrette vraiment pas son choix. Utilisé essentiellement en tant que pilier droit (avec quelques piges en 2e ligne), il a été titularisé à chaque fois depuis le début de saison. Salarié au club où il entraîne les U14, Kaena se sent bien dans cette équipe du Racc « de bon niveau avec une excellente ambiance ». Il a hâte d'affronter le leader Drancy tout à l'heure : « C'est face à ce genre d'adversaire qu'on va vraiment savoir à quoi on peut prétendre cette année. » Cette fois, Kaena Timo n'est pas déçu du voyage. »
Le lien de l’article : La Nouvelle République