Selon nos confrères de Radio 1, le Conseil d'Etat a délibéré ce lundi 16 février sur le volet financier de l’affaire des « emplois fictifs » durant les présidences Flosse.
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Sur le plan pénal, l’affaire a été jugée et Gaston Flosse a été définitivement condamné. En revanche, sur le plan financier, une procédure a été ouverte en 2005 par la chambre territoriale des comptes (CTC) de la Polynésie française, pour permettre au pays de recouvrer les centaines de millions de francs détournés dans les indemnisations d’élus ou de responsables syndicaux. En tout, quatorze dossiers sont visés par la procédure. Dans cette affaire, Gaston Flosse est notamment concerné mais aussi l'actuel président du pays, Edouard Fritch, le ministre des sports, René Temeharo, et Michel Buillard, le maire de Papeete, les syndicalistes Jean-Marie Yan Tu, Cyril Le Gayic et Heifara Parker, les élus Thomas Moutame et Marcelin Lisan.
Depuis 2012, la procédure était en attente devant la Cour des comptes. Elle était, en effet, bloquée par un recours déposé par l'ancien président Gaston Flosse et une vingtaine d'autres mises en cause dans cette procédure. Mais, ce recours a été rejeté par le Conseil d'Etat ce lundi 16 février. Désormais la Cour des comptes va donc pouvoir dire qui doit payer quoi. Et, l'addition pourrait être élevée pour les protagonistes.
Depuis 2012, la procédure était en attente devant la Cour des comptes. Elle était, en effet, bloquée par un recours déposé par l'ancien président Gaston Flosse et une vingtaine d'autres mises en cause dans cette procédure. Mais, ce recours a été rejeté par le Conseil d'Etat ce lundi 16 février. Désormais la Cour des comptes va donc pouvoir dire qui doit payer quoi. Et, l'addition pourrait être élevée pour les protagonistes.