Le rapport d’activité 2013 de l’assemblée de Polynésie était présenté ce matin. Une trentaine de séances. 195 heures de délibérations, 181 textes votés par les commissions et 27 lois du pays adoptées. L’année dernière, les élus n’ont pas chômé. Entretien avec Edouard Fritch.
"Ca a été une année fastidieuse. Globalement nous avons tenu moins de séances si on regarde par exemple les commissions, mais les séances ont été plus intenses plus efficaces. Puisque derrière il a été procédé aussi à une réorganisation des débats et des temps de parole, ce qui a permit en fin de compte de moins brasser de vent pour se consacrer au fonds des sujets. Ce qui est important parce que quand vous regardez le nombre de séances elle même, on en a fait un peu plus que 2012, mais par contre quand vous voyez le nombre de dossiers examinés pour un même laps de temps, vous vous rendez compte que l'on a été un peu plus efficace"
Est-ce que depuis Mai 2013 où il y a eu un renouvellement de l'Assemblée, y a-t-il une rupture ou une continuité du travail ?
"Non, j'ai souhaité maintenir la continuité. Nous sommes dans un service public, et nous avons travaillé dans la continuité pour le rendre plus efficace, plus efficient, plus pratique".
Il y a tout de même deux périodes à l'actif de l'Assemblée, avec des différences ?
"Je ne veux pas jeter la pierre à mon prédécesseur (NDLR Jacqui DROLLET), mais c'est vrai que gérer une période pré-électorale c'est pas facile, on a pas à disposition les élus comme on le souhaite, les commissions se réunissent de moins en moins j'ai connu cette période avec les élections municipales passées, donc c'est vrai qu'un nouveau gouvernement arrive avec des urgences, avec de nouvelles priorités, avec une vision différente par rapport à l'ancien, bien sûr que l'activité a été plus intense".
Edouard FRITCH, vous avez l'intention de présenter une réforme sur les retraites des représentants vendredi, vous pouvez nous en dire plus ?
"Nos anciens collègues de l'Assemblée touchent effectivement une indemnité de retraite indexée sur celle que nous percevons nous même. Si vous regardez depuis 2004, cette indemnité a baissé de 25%, donc les pensions de nos anciens ont également baissé de 25%. Cette situation ne pouvait pas perdurer. Qui aujourd'hui avec le coût de la vie que nous connaissons, accepterait une telle baisse ? Nous avons donc simplement proposer au gouvernement de bloquer la retraite de nos anciens conseillers, pas de l'augmenter, mais elle ne sera plus liée en pourcentage à notre propre indexation elle même en baisse ! On a toujours l'impression que les élus gagnent trop...c'est dans notre état d'esprit, c'est très républicain. Je lutte contre cela".
Comment vous justifiez l'équivalent d'une indemnité de chômage pour les élus alors qu'il n'y en a pas pour la population ?
"Ce n'est pas une indemnité de chômage. Ces gens ont servi le pays pendant un certain nombre d'années. Ils ont entre 60, 70, 80 ans, c'est le 4ème âge. Ils ont droit à une certaine justice ! La moyenne est d'ordre est de 200 000 FCP, certaines seulement de 80 000 FCP selon la durée de la mandature de chaque représentant."
Est-ce que depuis Mai 2013 où il y a eu un renouvellement de l'Assemblée, y a-t-il une rupture ou une continuité du travail ?
"Non, j'ai souhaité maintenir la continuité. Nous sommes dans un service public, et nous avons travaillé dans la continuité pour le rendre plus efficace, plus efficient, plus pratique".
Il y a tout de même deux périodes à l'actif de l'Assemblée, avec des différences ?
"Je ne veux pas jeter la pierre à mon prédécesseur (NDLR Jacqui DROLLET), mais c'est vrai que gérer une période pré-électorale c'est pas facile, on a pas à disposition les élus comme on le souhaite, les commissions se réunissent de moins en moins j'ai connu cette période avec les élections municipales passées, donc c'est vrai qu'un nouveau gouvernement arrive avec des urgences, avec de nouvelles priorités, avec une vision différente par rapport à l'ancien, bien sûr que l'activité a été plus intense".
Edouard FRITCH, vous avez l'intention de présenter une réforme sur les retraites des représentants vendredi, vous pouvez nous en dire plus ?
"Nos anciens collègues de l'Assemblée touchent effectivement une indemnité de retraite indexée sur celle que nous percevons nous même. Si vous regardez depuis 2004, cette indemnité a baissé de 25%, donc les pensions de nos anciens ont également baissé de 25%. Cette situation ne pouvait pas perdurer. Qui aujourd'hui avec le coût de la vie que nous connaissons, accepterait une telle baisse ? Nous avons donc simplement proposer au gouvernement de bloquer la retraite de nos anciens conseillers, pas de l'augmenter, mais elle ne sera plus liée en pourcentage à notre propre indexation elle même en baisse ! On a toujours l'impression que les élus gagnent trop...c'est dans notre état d'esprit, c'est très républicain. Je lutte contre cela".
Comment vous justifiez l'équivalent d'une indemnité de chômage pour les élus alors qu'il n'y en a pas pour la population ?
"Ce n'est pas une indemnité de chômage. Ces gens ont servi le pays pendant un certain nombre d'années. Ils ont entre 60, 70, 80 ans, c'est le 4ème âge. Ils ont droit à une certaine justice ! La moyenne est d'ordre est de 200 000 FCP, certaines seulement de 80 000 FCP selon la durée de la mandature de chaque représentant."