La délégation tahitienne à Paris au chevet des deux militaires blessés

Une salle d'opération de l'hôpital des Armées de Percy, à Clamart
Après avoir passé quelques heures auprès d'Alex Tite, le soldat polynésien, le chef de la délégation polynésienne à Paris, Gérard Huioutu, se veut rassurant. Il a pu le voir quelques minutes avant de laisser le militaire seul avec son épouse.
Cette dernière, qui est alsacienne, a elle aussi semblé rassurée. "Il va dorénavant très bien et il faut laisser le temps pour qu'il guérisse de ses blessures". A la question de savoir s'il a pu lui parler, il répond "Un tout petit peu, parce qu'il avait des difficultés pour parler. Je conversais plutôt avec sa femme, Stéphanie, qui me disait que l'essentiel pour elle c'est qu'il était vivant et rentré !" Alex Tite est donc un homme blessé mais fort mentalement, d'après ce que sa femme a pu voir à l'issue de leur première discussion sur le lit de l'hôpital. "Il a pu effectivement tout raconter à sa femme du début jusqu'à la fin. Moi, j'ai pu voir une personne très affectée et très blessée. Je pense que c'est le principal, qu'il survive ! Et maintenant faut le laisser guérir...".

L'autre blessé est lui aussi hospitalisé à l'hôpital des armées de Percy de Clamart serait, lui aussi, sorti d'affaires, d'après son oncle, le pasteur Teuri Pifao qui a pu lui rendre visite dès les premières heures de son hospitalisation. La délégation polynésienne à Paris compte rendre visite régulièrement aux deux soldats blessés, et se dit disponible pour les familles, pour "toute aide de quelque nature que ce soit".