La légende du uru à la maison de la culture

Représentation mercredi 2 mars à 17h30
La maison de la culture propose mercredi 2 mars à 17h30 un spectacle de danse de l'association Nonahere intitulé : "Te uru, la légende du uru". 
L’association Nonahere, composée de l’école de danse, du groupe de Jeunes Manuia et la troupe de danse en coréalisation avec la maison de la culture présente son tout nouveau spectacle « la légende du ‘uru »

Il y a fort longtemps, la famille de Rua-ta’ata et Rumau-ari’i, son épouse, habitait dans la plus grande vallée de Mahina. Ils se nourrissaient des produits de la chasse et de l’agriculture.

Un jour, la famine s’installa, les animaux se firent rares, les fruits et légumes ne poussaient plus. Ils se lamentaient sur le sort de leurs quatre enfants affamés qui étaient contraints de manger de la terre rouge. Ils les conduisirent à une caverne dans la montagne pour y manger des fougères. Un soir Rua-ta’ata dit à son épouse :

« O Rumau-ari’i, lorsque tu t’éveilleras et que tu sortiras de la caverne, tu trouveras un grand arbre le tronc et ses branches seront mon corps et mes jambes, les feuilles sont devenues mes mains, le fruit rond que sera mon crâne et le coeur du fruit sera ma langue. Fais cuire le fruit, laisse-le tremper dans l’eau puis enlève la peau en le battant et manges-en, puis donnes-en à nos enfants ; ainsi vous n’aurez plus faim ».

Puis Rua-ta’ata partit laissant sa femme dans la grotte avec les enfants. Le lendemain Rumau-ari’i se leva de bonne heure et constata que l’entrée de la caverne était ombragée par un arbre splendide et que des fruits mûrs étaient tombés sur le sol.

Elle comprit que la prédiction de son mari était vraie et elle nomma cette petite vallée Tua-uru (Place de l’Arbre à pain). C’est alors qu’elle saisit le sens des paroles de son mari, elle ramassa les fruits et pu nourir ses enfants.

Un spectacle a découvrir mercredi 2 mars à 17h30 au grand théâtre de la maison de la culture. 
Prix des places 1500 francs, 1000 francs pour les moins de 12 ans.

 

Mercredi 3 mars au grand théâtre à 17h30