Le contrat de projets 2015-2020 a été adopté mardi matin à l'assemblée. Seuls les représentants de l'UPLD se sont abstenus estimant que l'Etat continuait de décider pour la Polynésie et aujourd'hui pour les maires.
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Le contrat de projets Etat-Polynésie française (2015-2020) a été voté par les élus oranges et les représentants d'A ti'a Porinetia soit 46 voix.
Le contrat de projets se présente sous la forme de deux conventions : l'une relative au financement des projets du pays pour 38 milliards cfp, l'autre concerne les projets communaux pour 12 milliards de francs pacifiques.
Le maire d'Arue Philip Schyle (représentant A ti'a Porinetia) a affirmé qu'à travers ce contrat de projets Etat-Pays-Communes, les collectivités étaient "enfin prises en considération", mais que 12 milliards de francs pacifiques ne suffiront pas, sachant qu'il faut entre 50 et 100 milliards rien que pour que les communes offrent de l'eau potable à leurs administrés.
Les dix représentants UPLD présents ce matin dans l'hémicycle se sont abstenus. Pour Jacqui Drollet, "tant que l'Etat décidera de valider ou pas les projets communaux, on n'avancera pas".
Le président de la Polynésie a quant à lui réaffirmé que le contrat allait dans le sens de la relance et qu'il avait été "parfaitement" négocié avec l'Etat. La participation de l'Etat au RST sera débattue lors d'une prochaine séance: participation qui s'élèvera désormais à 1 milliard 500 millions par an sur trois ans.
Le reportage complet de Natacha Szilagy et de Myrko Vanfau dans votre journal télé, ce soir.
Contrat de projets 2015 2020 adopté
Le contrat de projets se présente sous la forme de deux conventions : l'une relative au financement des projets du pays pour 38 milliards cfp, l'autre concerne les projets communaux pour 12 milliards de francs pacifiques.
Le maire d'Arue Philip Schyle (représentant A ti'a Porinetia) a affirmé qu'à travers ce contrat de projets Etat-Pays-Communes, les collectivités étaient "enfin prises en considération", mais que 12 milliards de francs pacifiques ne suffiront pas, sachant qu'il faut entre 50 et 100 milliards rien que pour que les communes offrent de l'eau potable à leurs administrés.
Les dix représentants UPLD présents ce matin dans l'hémicycle se sont abstenus. Pour Jacqui Drollet, "tant que l'Etat décidera de valider ou pas les projets communaux, on n'avancera pas".
Le président de la Polynésie a quant à lui réaffirmé que le contrat allait dans le sens de la relance et qu'il avait été "parfaitement" négocié avec l'Etat. La participation de l'Etat au RST sera débattue lors d'une prochaine séance: participation qui s'élèvera désormais à 1 milliard 500 millions par an sur trois ans.
Le discours d'Edouard Fritch (pdf)
Le reportage complet de Natacha Szilagy et de Myrko Vanfau dans votre journal télé, ce soir.