En ces temps de Covid et de port du masque recommandé voire obligatoire, on peut parfois avoir la sensation de manquer d'air. La balade au lac Vaihiria dans les montagnes de Mataiea à découvrir en quads est parfaite pour respirer le plein air.
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Vaihiria, demeure de Faaravaianuu, la mythique anguille qui serait à l’origine du cocotier selon une des nombreuses légendes ma’ohi. Ce lac naturel est le plus grand de Tahiti. Situé à plus de 470 mètres d’altitude, il est le plus haut de l’île. Mais, pour y arriver il faut le mériter. A pied, à vélo ou en véhicule 4x4, il faut plusieurs heures pour l’atteindre. L’une des solutions proposées est le quad. Ces petits véhicules tous terrains qui peuvent transporter deux personnes ont fait leur apparition dans la vallée depuis deux ans.
Avec le développement du tourisme, Heiata Pastor et son mari, qui est un ancien champion de motocross originaire de Mataiea, ont décidé d’investir dans des quads pour visiter la vallée. Avant chaque départ, un petit briefing de sécurité a lieu pour tous les participants. La route bétonnée sur quelques kilomètres suit le cours de la rivière Vaihiria. Après une dizaine de minutes, elle se transforme en piste rocheuse. L’aventure peut commencer.
Cette route a longtemps fait l’objet de problématiques foncières rendant la vallée inaccessible. Aujourd’hui, on reconnait 32 propriétaires de la vallée et l’accès a été rouvert. Le long de la piste, on peut découvrir des marae, des plantes endémiques et des cascades. L’eau omniprésente dans cette vallée est d’ailleurs la raison de nombreuses structures hydroélectriques visibles sur le parcours. Deux lacs artificiels, créés par les différents captages, le lac bleu et le lac vert, font partie des étapes de la visite. Teva I Uta, la commune qui englobe Mataiea et Papeari, produit via ces installations près de 30% de l’électricité de Tahiti. Il n’est pas recommandé de se baigner dans ces lacs, qui servent de réservoirs aux usines hydroélectriques.
Il faut encore une vingtaine de minutes de plus pour arriver tout en haut et découvrir le joyau de la vallée, dans son écrin de verdure. Le lac Vaihiria, où les visiteurs peuvent piquer une tête pendant que Heiata prépare une collation de fruits exclusivement locaux. Le lac fait partie de ces lieux que tous les Polynésiens connaissent de par les légendes et les chansons écrites à son propos, mais peu d’entre eux ont pu le voir de leurs yeux. Grâce à des initiatives touristiques comme celles de Heiata, il est désormais un peu plus accessible à tous.
Avec le développement du tourisme, Heiata Pastor et son mari, qui est un ancien champion de motocross originaire de Mataiea, ont décidé d’investir dans des quads pour visiter la vallée. Avant chaque départ, un petit briefing de sécurité a lieu pour tous les participants. La route bétonnée sur quelques kilomètres suit le cours de la rivière Vaihiria. Après une dizaine de minutes, elle se transforme en piste rocheuse. L’aventure peut commencer.
Cette route a longtemps fait l’objet de problématiques foncières rendant la vallée inaccessible. Aujourd’hui, on reconnait 32 propriétaires de la vallée et l’accès a été rouvert. Le long de la piste, on peut découvrir des marae, des plantes endémiques et des cascades. L’eau omniprésente dans cette vallée est d’ailleurs la raison de nombreuses structures hydroélectriques visibles sur le parcours. Deux lacs artificiels, créés par les différents captages, le lac bleu et le lac vert, font partie des étapes de la visite. Teva I Uta, la commune qui englobe Mataiea et Papeari, produit via ces installations près de 30% de l’électricité de Tahiti. Il n’est pas recommandé de se baigner dans ces lacs, qui servent de réservoirs aux usines hydroélectriques.
Il faut encore une vingtaine de minutes de plus pour arriver tout en haut et découvrir le joyau de la vallée, dans son écrin de verdure. Le lac Vaihiria, où les visiteurs peuvent piquer une tête pendant que Heiata prépare une collation de fruits exclusivement locaux. Le lac fait partie de ces lieux que tous les Polynésiens connaissent de par les légendes et les chansons écrites à son propos, mais peu d’entre eux ont pu le voir de leurs yeux. Grâce à des initiatives touristiques comme celles de Heiata, il est désormais un peu plus accessible à tous.