Le mystère de Jack l'Éventreur enfin résolu grâce à l'ADN

Selon nos confrères du site RTL.fr qui cite lui même le quotidien britannique "le Daily Mail", c'est la fin d'un mystère qui passionne le monde depuis 126 ans. L'ADN aurait finalement permis de découvrir l'identité de Jack "the ripper" l'éventreur.
Il a massacré de manière particulièrement atroce cinq prostituées du quartier de Whitechapel à Londres à la fin du XIXe siècle.
 À l'époque, les rumeurs allaient bon train sur l'identité du meurtrier, qui aurait pu être le médecin de la Reine, ou encore son petit-fils, le prince Albert Victor, duc de Clarence. Mais la sciences a parlé : l'assassin serait l'un des suspects des détectives de Scotland Yard, un barbier, immigré polonais du nom de Aaron Kosminski.

Du sang et du sperme retrouvé sur un châle

Le tueur au foulard rouge qui hantait les rues du quartier dans le brouillard londonien a donc un nom et un visage. À l'automne 1888, Aaron Kosminski avait été interrogé pendant 24 heures, après le meurtre de Catherine Eddowes. Il avait été reconnu dans une ruelle sombre vers 1h30 du matin, après le meurtre. Mais de crainte de déclencher des émeutes antisémites, car le suspect était juif, et par manque de preuves, les enquêteurs n'avaient pu le confondre.

C'est un châle qu'aurait porté la victime sur elle au moment de sa mort, maculé de sang et de sperme, qui aurait parlé. Son propriétaire, Russel Edwards, a mis la main dessus lors d'une vente aux enchères. Passionné par l'éventreur, il le fait analyser et se lance à la recherche de descendants d'Aaron Kosminski et de Catherine Eddowes. Ils acceptent de se soumettre à des tests ADN. Les résultats sont formels : le sang est bien celui de la prostituée, le sperme celui du barbier polonais.


Jack l'Éventreur est mort à l'asile

Aaron Kosminski avait été relâché, puis déclaré fou et enfermé dans un asile où il est mort en 1919. "Il a toujours été l'un des trois suspects principaux, explique Russel Edwards au Daily Mail. Ce qui est certain, c'est qu'il était sérieusement malade mentalement, probablement un schizophrène paranoïaque qui souffrait d'hallucinations auditives et décrit comme un misogyne porté sur 'l'auto-abus', un euphémisme de l'époque pour la masturbation".