Après le Heiva, c'est le Hura Tapairu qui risque de faire les frais de l'annulation des spectacles. Une chose est sûre : il n'y aura pas de public au grand théâtre mais au mieux une captation vidéo. Cette annulation potentielle a choqué les troupes lancées dans les répétitions depuis des semaines.
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Un groupe en scène devant une salle pleine... C’était avant le virus et nous risquons bien d’être privés de ces plaisirs pendant des mois. Le Hura Tapairu sera-t-il tout simplement annulé, ou aura-t-il lieu sans public ? Une captation vidéo permettant au jury de se prononcer et aux téléspectateurs de le voir. Pour le groupe Onaika, ce serait déjà bien préférable à une annulation. "A huis clos, ce n'est pas un souci pour notre groupe. On veut juste passer et transmettre notre thème", explique Miranda Taputuarai de la troupe Onaika.
"C'est peut-être un an de notre culture, le ori tahiti notamment, qui est en danger aujourd'hui et qui commence à l'être", s'inquiète de son côté Karl Reguron de la troupe Ohi'u Maeva. Sur ce parking où une partie de la troupe a trouvé refuge, le découragement affleure. Tant de travail de préparation et de répétition pour rien. Une deuxième fois après déjà l’annulation du Heiv. "Si on revient au début de l'aventure, il faut déjà trouver un auteur, consituter une équipe, trouver les musiciens, les danseuses (...) Après, c'est tout un sacrifice", souligne
Patricia Tokoragi de Ohi'u Maeva.
Face à une crise sanitaire qui pourrait durer, il va falloir selon Karl réfléchir à des solutions pour ne pas disparaitre. Les groupes devront attendre le milieu de la semaine prochaine pour que les autorités se prononcent et espérer peut-être retrouver au moins en partie cette joie de danser.
"C'est peut-être un an de notre culture, le ori tahiti notamment, qui est en danger aujourd'hui et qui commence à l'être", s'inquiète de son côté Karl Reguron de la troupe Ohi'u Maeva. Sur ce parking où une partie de la troupe a trouvé refuge, le découragement affleure. Tant de travail de préparation et de répétition pour rien. Une deuxième fois après déjà l’annulation du Heiv. "Si on revient au début de l'aventure, il faut déjà trouver un auteur, consituter une équipe, trouver les musiciens, les danseuses (...) Après, c'est tout un sacrifice", souligne
Patricia Tokoragi de Ohi'u Maeva.
Face à une crise sanitaire qui pourrait durer, il va falloir selon Karl réfléchir à des solutions pour ne pas disparaitre. Les groupes devront attendre le milieu de la semaine prochaine pour que les autorités se prononcent et espérer peut-être retrouver au moins en partie cette joie de danser.