A l'invitation de la communauté, Thomas Teriiteporouarai s'est rendu dans le quartier Atiu. Il nous raconte le rituel de la première coupe de cheveux d'un enfant de 8 ans.
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La petite communauté de Atiu implantée dans le quartier Patutoa à Papeete depuis le milieu du 20e siècle, s'était réunie samedi 14 novembre dernier afin de renouer avec une tradition que seuls quelques groupes de polynésiens d'Océanie pratiquent encore. Le rituel de la première coupe de cheveux d'un enfant de 8 ans. A quelques nuances près, l'enfant réunionnais fait l'objet du même intérêt capillaire appelé "les sévé mavé" et à Madagascar, il s'agit du sangory.
Le petit Ngauri s'était doté d'une chevelure très fournie que les parents ont pris soin de ne pas tonsurer durant au moins cinq années. Pendant deux heures, l'enfant va subir les assauts propitiatoires des membres de la "tribu" jusqu'à en être le symbole de la promotion sociale dont il est en droit de devenir car c'est après tout le but de la démarche.
Mais les extravagances de l'histoire sont là pour remettre les pendules à l'heure. A la sacralité du rituel en question est associé le prosaîsme des besoins humains. Le célèbre missionnaire protestant John William, confronté au problème d'hygiène se serait tout simplement servi de ce rituel pour obliger les hommes à se raser les cheveux.
Les habitants du quartier Atiu du nom de l'île rarotongienne d'où sont originaires leurs ancêtres restent très attachés à leurs propres traditions et leur folklore. Dans les années 80, la place Vaiete découvrait pour la première fois le fameux TUKI, une forme de Tarava qui se distingue par sa puissance d'exécution.
Retrouvez le reportage de la rédaction bientôt dans nos journaux.
Le petit Ngauri s'était doté d'une chevelure très fournie que les parents ont pris soin de ne pas tonsurer durant au moins cinq années. Pendant deux heures, l'enfant va subir les assauts propitiatoires des membres de la "tribu" jusqu'à en être le symbole de la promotion sociale dont il est en droit de devenir car c'est après tout le but de la démarche.
Mais les extravagances de l'histoire sont là pour remettre les pendules à l'heure. A la sacralité du rituel en question est associé le prosaîsme des besoins humains. Le célèbre missionnaire protestant John William, confronté au problème d'hygiène se serait tout simplement servi de ce rituel pour obliger les hommes à se raser les cheveux.
Les habitants du quartier Atiu du nom de l'île rarotongienne d'où sont originaires leurs ancêtres restent très attachés à leurs propres traditions et leur folklore. Dans les années 80, la place Vaiete découvrait pour la première fois le fameux TUKI, une forme de Tarava qui se distingue par sa puissance d'exécution.