Le trafic de l’aéroport de Rangiroa est désormais régulé par les pompiers

Depuis le 26 juin dernier, les 3 contrôleurs de l’aviation civile ont cédé leur place aux sapeurs pompiers de l’atoll. Le trafic aérien n’est pas très important à Rangiroa..Il n’y a que 2 à 3 avions par jour. L’aviation civile a donc décidé d’adapter son service.
Désormais, les hommes du feu assureront l’information des vols, de la météo à la direction du vent, mais aussi les alertes. Pour Patrick Mouysset, le directeur du service d’Etat de l’Aviation Civile en Polynésie Française, "cela n'est pas un désengagement de l'Etat. C'est simplement de veiller à une bonne utilisation des moyens de l'Etat. Il faut mettre en place sur les terrains le type de service qui correspond à l'activité aérienne". Quand à l'avenir des 3 contrôleurs qui vont quitter Rangiroa, "Ils seront reclassés dans des unités des services d'Etat de l'Aviation Civile, en tour de contrôle à Raiatea ou Bora Bora, ou dans les services administratifs de l'aéroport de Faa'a".

21 aéroports polynésiens fonctionnent sur ce modèle. Celui de Rangiroa est le premier géré par l’Etat à utiliser le système automatisé "AFIS, Aerodrome Flight Information Service". Et toujours à propos d’aéroport, Tahiti Faa’a va se refaire une beauté. Les travaux vont débuter mi-août. La piste qui a 26 ans, sera rénovée. Un balisage lumineux axial sera installé. Et le circuit de livraison des bagages sera également amélioré. La salle sera agrandie pour permettre une meilleure fluidité des passagers. Le coût des travaux, réalisés par ADT (Aéroport de Tahiti) s’élève à 2,4 milliards de francs.