Le président du syndicat des apiculteurs, Raiarii Crawford, dénonce l’arrêté pris en conseil des ministres autorisant l’importation de miel étranger. Depuis 2011, seule la production locale était autorisée à la vente pour éviter les maladies.
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Devant la pénurie de miel, le ministre de l’Agriculture a décidé d’ouvrir le marché. La colère des apiculteurs polynésiens monte et le syndicat appelle à manifester, ce samedi 8 Août.. L'autre point de litige porte sur la gestion locale de la filière. Selon Raiarii Crawford, Frédéric Riveta est en partie responsable. Il demande ni plus ni moins que sa démission.
"Frédéric Riveta va tout simplement à l'encontre de ce qui a été préconisé", précise Raiarii Crawford, "c'est à dire la protection maximale du statut sanitaire de l'abeille, par un contrôle strict et ferme des produits dérivés de la ruche, donc des interdictions. Je voulais juste rappeler que lorsqu'on a interdit l'importation de miel, on a aussi interdit l'importation de cire, qui pénalise fortement les apiculteurs qui s'installent.
Il y a aussi la responsabilité de certains agents du SDR. Ce sont eux qui représentent la loi, l'interface entre le législateur et l'exécutif, et quand ils constatent des irrégularités, ils n'agissent pas ! Et donc il y un sentiment d'impunité: chacun fait ce qu'il veut dans l'apiculture et on aimerait que cela cesse !"
"Frédéric Riveta va tout simplement à l'encontre de ce qui a été préconisé", précise Raiarii Crawford, "c'est à dire la protection maximale du statut sanitaire de l'abeille, par un contrôle strict et ferme des produits dérivés de la ruche, donc des interdictions. Je voulais juste rappeler que lorsqu'on a interdit l'importation de miel, on a aussi interdit l'importation de cire, qui pénalise fortement les apiculteurs qui s'installent.
Il y a aussi la responsabilité de certains agents du SDR. Ce sont eux qui représentent la loi, l'interface entre le législateur et l'exécutif, et quand ils constatent des irrégularités, ils n'agissent pas ! Et donc il y un sentiment d'impunité: chacun fait ce qu'il veut dans l'apiculture et on aimerait que cela cesse !"