Des files d'attente aux entrées des postes, des banques et surtout des cliniques. Elles sont la conséquence de la Covid. Ces nouvelles précautions rendent parfois la vie très difficile pour les matahiapo. Exemple dans une clinique de Papeete.
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L’accès aux soins est plus difficile depuis l’arrivée du coronavirus au fenua. C’est la réalité à laquelle certains patients qui se rendent dans les cliniques doivent désormais faire face. Précautions sanitaires obligent, ces derniers doivent parfois rester dans des files d’attentes, sur les trottoirs, debout. Une situation qui n’est pas envisageable pour les personnes âgées.
Dans cette clinique de Papeete, on n’accepte que les patients qui ont moins de 15 minutes d’avance, Covid oblige. Depuis l'arrivée du virus, elle a divisé par deux sa capacité de prise en charge de patients.
La file d'attente est nécessaire pour la securité de tous, explique le docteur Charles Tetaria. "L'attente n'est pas trop longue, mais c'est vrai qu'il faut se mettre à la queue leu leu et respecter les distances. Ca se fait dans les deux cliniques"
L’établissement dispose d’une capacité de 82 lits en hospitalisation. Son rôle est aussi de soulager l’activité de l’hôpital du Taaone. La clinique a accueilli en octobre, durant le pic de l’épidémie, une quinzaine de patients du CHPF par jour.
La cadence de patients redirigés depuis l’hôpital du Taaone a fortement diminué avec la baisse du nombre de nouveaux cas de Covid-19. La clinique en accueille seulement environ 3 ou 4 à ce jour.
Témoignages
Dans cette clinique de Papeete, on n’accepte que les patients qui ont moins de 15 minutes d’avance, Covid oblige. Depuis l'arrivée du virus, elle a divisé par deux sa capacité de prise en charge de patients.
La file d'attente est nécessaire pour la securité de tous, explique le docteur Charles Tetaria. "L'attente n'est pas trop longue, mais c'est vrai qu'il faut se mettre à la queue leu leu et respecter les distances. Ca se fait dans les deux cliniques"
Interview
L’établissement dispose d’une capacité de 82 lits en hospitalisation. Son rôle est aussi de soulager l’activité de l’hôpital du Taaone. La clinique a accueilli en octobre, durant le pic de l’épidémie, une quinzaine de patients du CHPF par jour.
La cadence de patients redirigés depuis l’hôpital du Taaone a fortement diminué avec la baisse du nombre de nouveaux cas de Covid-19. La clinique en accueille seulement environ 3 ou 4 à ce jour.