Léa Godallier est originaire de Manihi aux Tuamotu mais elle a grandi en métropole avec ses parents adoptifs. Après 15 ans de pratique du tennis, à 21 ans, elle se met au padel tennis, un sport qui mélange squash et tennis.
En 2019, elle décide de s’installer à Madrid, en Espagne, afin de s’entraîner et de jouer avec les meilleures joueuses du monde, ce qui lui a permis de devenir professionnelle de la discipline.
Elle réalise une bonne année 2021 avec plusieurs très bons résultats, notamment un titre de championne de France avec sa coéquipière Alix Collombon, un titre de vice-championne d’Europe et une quatrième place aux championnats du monde au Qatar en novembre dernier.
Elle reste très attachée à ses origines Polynésiennes et est une des rares sportives professionnelles polynésiennes.
Source : https://padelmagazine.fr/
le organisée par Polynésie la 1ère.
INFOS PERSO
Née le : 9 mai 1995 à Papeete
Origines : Parents originaires de Manihi (Tuamotu) / Parents adoptifs à Biarritz (64)
Situation familiale : En couple sans enfant
Un héros de votre enfance ? : Rafael Nadal
Si tu étais un animal ? Un dauphin
Une valeur morale ? Ne jamais rien lâcher
Ton activité professionnelle ? Joueuse de padel professionnelle
Tes sponsors ? Nox, Game Sports Management, Fapo, Padel Référence, FFT, Davd Lloyds Malaga
TROIS MEILLEURS RÉSULTATS DE TON PALMARÈS 2021
- Vice championne d'Europe avec la France à Marbella (Espagne)
- Championne de France de Padel à Cabriès (Bouches-du-Rhône/France)
- Quart-de-finaliste du World Padel Tour Marbella Challenger
Source : https://padelmagazine.fr/
LES 4 QUESTIONS
Tes débuts sportifs, une anecdote, un souvenir ?
« J'ai commencé à jouer au tennis lorsque j'avais 7 ans et j'y ai joué durant 15 ans ! J'ai découvert le padel lorsque j'avais 21 ans. Pour tout vous avouer, la première fois que j'ai joué, je n'ai pas forcément trop aimé puisque j'avais du mal à laisser passer la balle, je n'arrivais pas à me défaire de mes habitudes du tennis. Mais c'était quand même amusant et à force de jouer, j'ai fini par vraiment prendre du plaisir sur la piste de padel. »
Qu’est ce qui te plaît dans ton sport, pourquoi l’avoir choisi ?
« Ce que j'aime dans le padel, c'est que cela se joue à deux, donc d'abord on ne se sent pas seul sur la piste et l'aspect tactique est aussi très important. Après 15 ans à jouer au tennis, je ne prenais plus vraiment de plaisir sur le court et l'on peut dire que le padel m'a donné un nouveau souffle. Le fait de découvrir une nouvelle activité, même si cela reste un sport de raquette, me permettait d'apprendre de nouvelles choses. Et forcément, quand on vient du tennis, l'apprentissage se fait plus rapidement donc c'est vite satisfaisant. »
Décris ton entrainement, ton coaching, ta nutrition ?
« Je m'entraîne cinq fois par semaine, parfois seule pour travailler la technique pure, parfois avec une sparring partner pour répéter ce qui a été travaillé seule. Concernant le physique, on alterne les périodes pour travailler la force et la puissance avec celles pour travailler le cardio. Vu que j'ai commencé ce sport assez tard par rapport aux filles qui jouent au padel depuis toujours, je dois être au top physiquement. En termes de nutrition, j'essaye de manger le plus équilibré possible tout en me faisant plaisir. J'ai toujours aimé les fruits et les légumes donc ce n'est pas un problème d'en manger à tous les repas. »
Un message pour la population, ta philosophie de vie, un conseil ?
« Ma philosophie de vie, c'est d'avoir le sourire, de ne pas se prendre la tête. Et mon conseil, ce serait de toujours s'entraîner dur, de croire en soi, de ne pas baisser les bras même quand les choses ne vont pas au rythme où on le voudrait. C'est avec cette attitude, à mon avis, que l'on peut atteindre ses objectifs à long terme. Je remercie toutes les personnes qui me suivent de loin, et particulièrement ma famille tahitienne qui est toujours là pour m'encourager malgré les kilomètres qui nous séparent. »
SA VIDÉO :
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