Les Trophées du Sport 2022 : Michel Bourez - candidat n°2

Michel Bourez, 36 ans, vient de passer en 2021 sa 13e année sur le « World Championship Tour », le tour professionnel organisé par la World Surf League.

L’année 2021 a été compliquée pour lui puisque pour la première fois, il n’a pas réussi à se requalifier pour la saison suivante, la saison 2022. Blessure au cou, Teahupo’o Pro annulée à la dernière minute en raison de la crise sanitaire, petites vagues en Australie…les difficultés ont été nombreuses.

Mais il y a aussi du très positif. Alors que le but, le rêve de nombreux sportifs polynésiens est de tenter de se qualifier pour les Jeux Olympiques, Michel Bourez a réussi cette année à y participer ! Il s’est même offert une cinquième place au Japon face aux meilleurs surfeurs du monde en étant le meilleur français. Son objectif ? Ne rien lâcher et viser désormais la qualification aux Jeux Olympiques de 2024 à Teahupo’o…

INFOS PERSO

Né le 30 décembre 1985 à Moerai (Rurutu)

Origines : Père d’origine européenne né en Nouvelle Calédonie, mère d’origine paumotu de l’île Anaa.

Situation familiale : Marié, deux enfants

Un héros de votre enfance ? : Mon père parce qu’il m’a toujours inculqué les valeurs telles que la persévérance et l’engagement.

Si tu étais un animal ? Un gorille car c’est un animal calme qui a une grande force physique.

Une valeur morale ? Quand on veut on peut.

Ton activité professionnelle ? Surfeur professionnel

Tes sponsors ? Red Bull, Firewire Surfboards, Air Tahiti Nui, Future fins, Oam, Seadoo, OPT

MEILLEURS RÉSULTATS DE TON PALMARÈS 2021 :

• 5e aux Jeux Olympiques de Tokyo
• 2e au Quiksilver Pro France

LES 4 QUESTIONS

Tes débuts sportifs, une anecdote, un souvenir ?

« J’ai commencé par le football, je faisais du surf un peu à côté, à 8 ans, chez moi à Mataiea avec mon grand frère Naea. Ma tante Nathalie nous avait passé une planche en mousse. Je voulais faire comme les grands que j’admirais et m’amuser avec eux dans l’eau. Vers 14-15 ans, j’ai laissé le football pour me consacrer au surf. C’était le début d’une longue histoire entre moi et l’océan. C’est grâce à un bon encadrement que j’ai pu me faire une place dans le monde professionnel en réussissant à intégrer le championnat du monde de surf en 2009. »

Qu’est ce qui te plaît dans ton sport, pourquoi l’avoir choisi ?

« Ce qui me plaît, c’est cette connection avec l’océan, le fait de pouvoir s’exprimer librement, de partager des moments intimes avec la mer. Le fait aussi de toujours pouvoir se projeter dans le futur car on peut toujours s’améliorer, on peut toujours progresser, cela ne s’arrête jamais. Lorsque tu surfes tout seul, tu fais « partie du décor », pour moi c’est un grand plaisir. »

Décris ton entrainement, ton coaching, ta nutrition ?

« Je me suis blessé à Hossegor il y a quelques mois donc en ce moment c’est compliqué car je vais me faire opérer. Du coup, au niveau training c’est principalement du surf, du vélo, des exercices à la maison.

J’ai beaucoup appris et je continue à apprendre grâce à Red Bull qui met à notre disposition des coachs un peu partout dans le monde lors des compétitions. Je fais quand même attention à ce que je mange, j’évite tout ce qui est friture, tout ce qui est trop gras. Il faut savoir ce que l’on veut dans la vie. La nutrition, c’est la vie. Une bonne hygiène de vie, c’est primordial pour être heureux et être dans le bon chemin. »

Un message pour la population, ta philosophie de vie, un conseil ?

« La famille, avant tout. Tu peux être très bon mais si tu n’as pas envie de te lancer dans la compétition ou que tu le fais à moitié et que tu perds ton sponsor, tu perds tout. Tout dépend de la flamme que tu as en toi et de combien de temps elle va durer surtout, parce qu’il arrivera un moment dans la vie où tu perds un peu l’envie. Finalement, il ne faut jamais lâcher. Je suis juste quelqu’un qui n’a jamais abandonné, c’est aussi simple que ça. »

SA VIDÉO :

Votez pour Michel Bourez en envoyant TDS + 2 au 7535 (103 F + le coût du sms) et participez au tirage au sort pour tenter de remporter un billet d'avion A/R Papeete/Los Angeles et des smartphones.