L’association 193 a été reçue par le président. Edouard Fritch écarte l’idée d’un referendum mais se dit favorable à la mise en place d’une commission de réflexion sur la question
Le président Edouard Fritch, entouré des ministres Jean-Christophe Bouissou, Tea Frogier, Tearii Alpha et Heremoana Maamaatuaiahutapu, a reçu vendredi matin les représentants de l’association 193. Le président est d’abord revenu sur la modification du décret de la loi Morin proposée par l’Etat, rappelant qu’il avait déjà indiqué au Président de la République que la notion de risque négligeable restait un point bloquant.
Pour autant, Edouard Fritch a souligné que dans le contexte électoral national, une modification de la loi paraissait peu probable avant l’élection présidentielle et le renouvellement de l’Assemblée nationale. C’est pourquoi il souhaite que les candidats à la présidence de la République s’engagent sur ce point dans leur campagne électorale. « C’est un problème de méthode », a-t-il déclaré tout en précisant que le plus important était que les Polynésiens restent unis sur les objectifs pour avoir gain de cause. « Il faut faire comprendre à l’Etat qu’au-delà des problèmes sanitaires et environnementaux, nous avons été atteints dans notre âme ».
Le père Auguste Carlson a lui-même reconnu que le problème était complexe et qu’il convenait d’être uni si l’on voulait avancer. Le président de l’association 193 s’est également inquiété de savoir ce que l’on pouvait faire après que la pétition qui circule ait déjà recueilli près de 50 000 signatures.
Le président Edouard Fritch a souligné toute la difficulté d’organiser un référendum sur le sujet, toute question posée relevant de l’Assemblée de la Polynésie française « puisqu’on ne peut consulter la population que sur un texte législatif dans les domaines de compétences de la Polynésie française ». « Il y a un problème de présentation pour que l’on soit conformes aux textes et à la légalité », a-t-il ajouté. Mais il a aussi attiré l’attention sur le risque de division qui pourrait naître de l’organisation d’un référendum. Division qui serait préjudiciable pour faire valoir une revendication face à l’Etat.
L’association 193 est bien consciente de cet écueil et c’est pourquoi elle a proposé la mise en place d’une commission de réflexion sur la question pour faire des propositions à l’Assemblée de la Polynésie. Le président Edouard Fritch s’est dit favorable à cette démarche. Bruno Barrillot, le délégué au suivi des conséquences des essais nucléaires, nommé la semaine dernière par le gouvernement, organisera donc avec les associations et les élus cette réflexion qui débouchera sur des propositions concrètes pour faire valoir la juste revendication des Polynésiens.
Source : communiqué de la Présidence
Pour autant, Edouard Fritch a souligné que dans le contexte électoral national, une modification de la loi paraissait peu probable avant l’élection présidentielle et le renouvellement de l’Assemblée nationale. C’est pourquoi il souhaite que les candidats à la présidence de la République s’engagent sur ce point dans leur campagne électorale. « C’est un problème de méthode », a-t-il déclaré tout en précisant que le plus important était que les Polynésiens restent unis sur les objectifs pour avoir gain de cause. « Il faut faire comprendre à l’Etat qu’au-delà des problèmes sanitaires et environnementaux, nous avons été atteints dans notre âme ».
Le père Auguste Carlson a lui-même reconnu que le problème était complexe et qu’il convenait d’être uni si l’on voulait avancer. Le président de l’association 193 s’est également inquiété de savoir ce que l’on pouvait faire après que la pétition qui circule ait déjà recueilli près de 50 000 signatures.
Le président Edouard Fritch a souligné toute la difficulté d’organiser un référendum sur le sujet, toute question posée relevant de l’Assemblée de la Polynésie française « puisqu’on ne peut consulter la population que sur un texte législatif dans les domaines de compétences de la Polynésie française ». « Il y a un problème de présentation pour que l’on soit conformes aux textes et à la légalité », a-t-il ajouté. Mais il a aussi attiré l’attention sur le risque de division qui pourrait naître de l’organisation d’un référendum. Division qui serait préjudiciable pour faire valoir une revendication face à l’Etat.
L’association 193 est bien consciente de cet écueil et c’est pourquoi elle a proposé la mise en place d’une commission de réflexion sur la question pour faire des propositions à l’Assemblée de la Polynésie. Le président Edouard Fritch s’est dit favorable à cette démarche. Bruno Barrillot, le délégué au suivi des conséquences des essais nucléaires, nommé la semaine dernière par le gouvernement, organisera donc avec les associations et les élus cette réflexion qui débouchera sur des propositions concrètes pour faire valoir la juste revendication des Polynésiens.
Source : communiqué de la Présidence