Malgré le flux de résidents à Moorea, plus d’un millier de personnes ont choisi les plages de sable de noir de Mahina. En ce lundi de Pâques, c’est Ahonu, le PK 18 de la côte Est, qui remporte les faveurs des familles, amis et écoles de surf.
Un soleil au zénith, des planches de surf sous le bras ou les pieds dans l’eau, il souffle comme un vent de changement sur la côte Est de Tahiti. A Ahonu, chaque centimètre de trottoir est occupé. Les voitures sont reines sur 150 mètres. C’est le signe que la plage est peuplée de monde. "On est arrivé tôt, donc on a réussi à se placer avant. Et, puis tout le monde est dans l'eau donc ce n'est pas grave s’il n’y a pas de place sur la plage", confie un père de famille.
Sur la plage justement, il faut dire que le spot est bien connu des écoles de surf. Il présente le double avantage d’être peu profond et nourri en vagues. Juste "la" combinaison gagnante pour jeunes surfeurs en vacances. "C’est génial, les conditions sont au top. Pas trop de courant, des petites vagues, c’est sympa", s'enthousiasme Eva.
Ici, ce sont des familles de passage sous les tropiques qui profitent d’une forme de liberté retrouvée. Ils ont troqué masque FFP2 contre masque de plongée. "On a la chance de pouvoir sortir avec les enfants, de pouvoir surfer, de pouvoir leur faire profiter", admet un papa venu avec son fils.
Pour Patricia et Sophie, le cadre se prête au voyage, mieux, avec un bateau de croisière au large, les deux amies se projettent déjà vers un après Covid. Mais si tous cherchent à changer d’air dans le respect des distanciations, aucun d’entre eux ne manquent d’avoir une pensée pour leurs amis de Métropole re-confinés pour la troisième fois. Chaque long week-end, une marée humaine investit le PK 18 de la côte Est.