Ventes de ma'a le dimanche, un moyen de récolter des fonds pour les associations

Le dimanche matin, à Mahina, le firifiri est roi... Plusieurs stands sont installés dès 5 h du matin le long de la route de la Pointe Vénus et devant le collège de Mahina. La particularité de la vente dans cette commune : ce sont des associations familiales ou sportives qui les organisent.
Au total, on compte huit stands. Ces ventes ont commencé il y a six ans pour la plus ancienne, il y a un mois pour la plus récente. L’objectif : récolter des fonds pour financer leurs compétitions ou les voyages à l’étranger. Comme ce sont des associations, nul besoin de patente elles doivent néanmoins obtenir l’autorisation de la mairie à qui elles versent une redevance de 150 cfp le m2.

Les firifiri sont vendus 250 cfp le paquet, 500 cfp pour les plats de poulet et de ma'a Tahiti. Les gains sont de 50 000 cfp à plus de 200 000 cfp. Certains, comme Hiipeva Ateni, viennent de commencer cette activité. L'idée : aider à financer un voyage aux Etats-Unis où son fils doit participer à une compétition de taekwendo.     
 
Ventes de ma'a le dimanche, un moyen de récolter des fonds pour les associations
                                                                                                                                                                                                                  Pour pouvoir vendre leur firifiri, les vendeurs doivent se lever tôt, à 1h du matin, et pour ceux qui préparent le ma'a Tahiti depuis samedi matin. L’installation de nouveaux vendeurs ne pose pas de problème même s’ils proposent les mêmes plats. William Ellacott voit d'un bon oeil la concurrence. "Ca nous fait plaisir car quand on a commencé on était seul. Les personnes à côté sont aussi de Mahina (...) Ca nous permet de nous rencontrer tous les dimanches". 
 

Quoiqu'il en soit, les stands ne désemplissent pas ce dimanche. Les clients sont nombreux et ils sont fidèles. Venir acheter son firifiri est une tradition le dimanche...