Le pays fait appel à la Maison des Sciences de l'Homme du Pacifique (MSHP) pour rédiger l'histoire du fait nucléaire en Polynésie.
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La Maison des Sciences de l’Homme du Pacifique (MSHP), unité de recherche scientifique créée en partenariat entre l’Université de la Polynésie française et le CNRS, sera chargée de mettre en œuvre un programme de recherche intitulé « histoire et mémoire des essais nucléaires en Polynésie française ».
Ce programme scientifique porté par la MSH-P en collaboration avec le laboratoire CRESAT (EA 3436, Université de Haute-Alsace) se propose d’écrire l’histoire politique des essais nucléaires en Polynésie française et de mener des enquêtes de terrain pour enregistrer la mémoire orale des acteurs du CEP au sens large, qu’il s’agisse des vétérans polynésiens et métropolitains, mais aussi de populations civiles concernées par leurs fonctions ou par leurs lieux de résidence. Le calendrier des travaux s’échelonne sur une période de 26 mois entre le 1er novembre 2018 et le 31 décembre 2020.
Le premier volet du programme de recherche, « comprendre », vise à expliquer l’histoire des essais en Polynésie française. L’objectif est de parvenir à une écriture documentée et impartiale de cette page de l’histoire. Pour cela l’accès à certaines archives sera sollicité.
Le deuxième volet du programme de recherche, « témoigner », répond à l’ambition de constituer une banque de données de témoignages établie sur une base scientifique pour garantir la meilleure représentativité possible de la diversité des expériences vécues par les acteurs des essais nucléaires, dans l’ensemble de leurs positions fonctionnelle, sociale, géographique, etc.
La recherche confiée au CRESAT prévoit également, au terme du programme, l’organisation de rencontres scientifiques, de colloques et de journées d’études mêlant historiens, politistes, sociologues, géographes, juristes. L’objectif de cette approche (« questionner ») est de permettre l’appropriation par la société polynésienne des résultats de ces travaux. Ceux-ci sont par ailleurs susceptibles de nourrir le futur centre de la mémoire des essais nucléaires en Polynésie française, à travers la documentation mise à disposition du public, des salles d’exposition permanentes et d’éventuelles expositions temporaires.
La convention relative à la mise en œuvre du programme de recherche « histoire et mémoire des essais nucléaires en Polynésie française » a été signée, lundi, à la présidence, par Edouard Fritch, président du Pays, et le professeur Nabila Gaertner-Mazouni, vice-présidente de la commission de la recherche de l’Université de la Polynésie française, en présence également du professeur Eric Conte, directeur de la Maison des Sciences de l’Homme du Pacifique.
Ce programme scientifique porté par la MSH-P en collaboration avec le laboratoire CRESAT (EA 3436, Université de Haute-Alsace) se propose d’écrire l’histoire politique des essais nucléaires en Polynésie française et de mener des enquêtes de terrain pour enregistrer la mémoire orale des acteurs du CEP au sens large, qu’il s’agisse des vétérans polynésiens et métropolitains, mais aussi de populations civiles concernées par leurs fonctions ou par leurs lieux de résidence. Le calendrier des travaux s’échelonne sur une période de 26 mois entre le 1er novembre 2018 et le 31 décembre 2020.
Le premier volet du programme de recherche, « comprendre », vise à expliquer l’histoire des essais en Polynésie française. L’objectif est de parvenir à une écriture documentée et impartiale de cette page de l’histoire. Pour cela l’accès à certaines archives sera sollicité.
Le deuxième volet du programme de recherche, « témoigner », répond à l’ambition de constituer une banque de données de témoignages établie sur une base scientifique pour garantir la meilleure représentativité possible de la diversité des expériences vécues par les acteurs des essais nucléaires, dans l’ensemble de leurs positions fonctionnelle, sociale, géographique, etc.
La recherche confiée au CRESAT prévoit également, au terme du programme, l’organisation de rencontres scientifiques, de colloques et de journées d’études mêlant historiens, politistes, sociologues, géographes, juristes. L’objectif de cette approche (« questionner ») est de permettre l’appropriation par la société polynésienne des résultats de ces travaux. Ceux-ci sont par ailleurs susceptibles de nourrir le futur centre de la mémoire des essais nucléaires en Polynésie française, à travers la documentation mise à disposition du public, des salles d’exposition permanentes et d’éventuelles expositions temporaires.
La convention relative à la mise en œuvre du programme de recherche « histoire et mémoire des essais nucléaires en Polynésie française » a été signée, lundi, à la présidence, par Edouard Fritch, président du Pays, et le professeur Nabila Gaertner-Mazouni, vice-présidente de la commission de la recherche de l’Université de la Polynésie française, en présence également du professeur Eric Conte, directeur de la Maison des Sciences de l’Homme du Pacifique.
Yannick Lowgreen, président de l'association Tamarii Moruroa