Déjà un quart des mécaniciens d'Air Tahiti ont posé leurs démissions. Certains salariés dénoncent de mauvaises conditions de travail. Air Tahiti parle plutôt de débauchage par une autre compagnie. En effet, un nouveau centre de maintenance doit voir le jour sur la plateforme aéroportuaire.
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Pour devenir mécanicien dans une compagnie aérienne, il faut minimum Bac+2, une licence professionnelle et au moins huit ans d’expérience.
Une compétence rare sur le fenua. D’où l’embarras du côté d’Air Tahiti. Cinq mécaniciens ont annoncé leur intention de quitter la compagnie aérienne. D’autres pourraient leur emboiter le pas.
Certains salariés dénoncent les conditions de travail et le malaise qui règne au sein du service technique.
Au total, en quelques mois, Air Tahiti a perdu sept mécaniciens soit presque un quart de ses effectifs.
Du côté de la direction, il est encore trop tôt pour s’exprimer.
Toutefois, selon une source, ces départs groupés seraient liés à la mise en place d’un nouveau centre de maintenance à l’aéroport. En effet, la société Air Tetiaroa prévoit de faire la maintenance de ses avions en interne et proposerait des salaires plus importants. Or, sur la plateforme aéroportuaire, il est de coutume d’éviter d’aller débaucher le voisin.
Conséquence pour Air Tahiti : l’obligation de recruter de nouveaux mécaniciens à l’extérieur du Pays. En effet, très peu de Polynésiens sont actuellement formés pour occuper ce type d’emplois.
Une compétence rare sur le fenua. D’où l’embarras du côté d’Air Tahiti. Cinq mécaniciens ont annoncé leur intention de quitter la compagnie aérienne. D’autres pourraient leur emboiter le pas.
Certains salariés dénoncent les conditions de travail et le malaise qui règne au sein du service technique.
Au total, en quelques mois, Air Tahiti a perdu sept mécaniciens soit presque un quart de ses effectifs.
Du côté de la direction, il est encore trop tôt pour s’exprimer.
Toutefois, selon une source, ces départs groupés seraient liés à la mise en place d’un nouveau centre de maintenance à l’aéroport. En effet, la société Air Tetiaroa prévoit de faire la maintenance de ses avions en interne et proposerait des salaires plus importants. Or, sur la plateforme aéroportuaire, il est de coutume d’éviter d’aller débaucher le voisin.
Conséquence pour Air Tahiti : l’obligation de recruter de nouveaux mécaniciens à l’extérieur du Pays. En effet, très peu de Polynésiens sont actuellement formés pour occuper ce type d’emplois.