Depuis que la Chine a fermé ses frontières à nos recyclables, la Polynésie française exporte elle aussi ses plastiques recyclables vers la Malaisie. Elle n'est pas concernée par ce renvoi de conteneurs qui ne concerne que les "plastiques illégaux", en réalité des plastiques sales.
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La Malaisie a renvoyé 150 conteneurs de déchets plastiques illégaux vers leurs pays d'origine, dont 43 vers la France, ont annoncé lundi les autorités, en soulignant que le pays d'Asie du Sud-Est ne voulait pas devenir une "décharge" pour les pays développés.
Depuis 2019, la Polynésie exporte ses bouteilles plastiques vers la Malaisie. Mais selon Benoît Layrle, directeur général de Fenua Ma, le problème ne se posera pas pour nos déchets recyclables qui répondent aux exigences malaisiennes.
"A partir du moment où on envoie des déchets propres et où les conteneurs contiennent bien ce qui est déclaré, il n’y a aucun problème", a expliqué Benoît Layrle à Polynésie la 1ère.
L’Europe, l’Australie et beaucoup d'autres pays ont pris la mauvaise habitude de prendre ces pays d’Asie pour des poubelles, continue le directeur général de Fenua Ma. Face à cet afflux de plastiques sales, le Chine avait décidé en 2018 de cesser l'importation de déchets plastiques destinés à son industrie du recyclage, obligeant les pays développés à trouver de nouvelles destinations.
Avec des exportations à l’arrêt, le plastique compacté s’était d’ailleurs accumulé sur les quais de Motu Uta. Ces exportations ont repris l’an dernier : 250 tonnes avaient été expédiées en juillet vers la Malaisie, puis 200 tonnes en novembre. 200 à 300 tonnes devraient partir en février de cette année.
3 737 tonnes de déchets sales renvoyés par leur pays d’origine
La Polynésie n’est donc pas concernée par la décision de la Malaisie de renvoyer 150 conteneurs contenant quelque 3 737 tonnes de déchets, dont 43 vers la France, 42 vers le Royaume-Uni, 17 vers les Etats-Unis et 11 vers le Canada.
Les autorités malaisiennes "vont prendre les mesures nécessaires pour s'assurer que la Malaisie ne devienne pas la décharge du monde", a souligné la ministre malaisienne de l'Environnement Yeo Bee Yin.
Plusieurs pays d'Asie du Sud-Est ont pratiqué la même politique de renvoi des déchets ces derniers mois.
L'Indonésie a réexpédié plusieurs centaines de conteneurs vers leurs pays d'origine et les Philippines ont renvoyé l'été dernier au Canada un cargo contenant une soixantaine de conteneurs après un long conflit.
Depuis 2019, la Polynésie exporte ses bouteilles plastiques vers la Malaisie. Mais selon Benoît Layrle, directeur général de Fenua Ma, le problème ne se posera pas pour nos déchets recyclables qui répondent aux exigences malaisiennes.
"A partir du moment où on envoie des déchets propres et où les conteneurs contiennent bien ce qui est déclaré, il n’y a aucun problème", a expliqué Benoît Layrle à Polynésie la 1ère.
Ça ne concerne que les films plastiques qui sont sales, et qui n’auraient jamais dû quitter leur pays d’origine. Paradoxalement, il faut que les déchets soient propres. C’est pour ça qu’on met toujours l’accent sur la propreté des déchets qu’on met dans les bacs verts".
Benoît Layrle, directeur général de Fenua Ma
L’Europe, l’Australie et beaucoup d'autres pays ont pris la mauvaise habitude de prendre ces pays d’Asie pour des poubelles, continue le directeur général de Fenua Ma. Face à cet afflux de plastiques sales, le Chine avait décidé en 2018 de cesser l'importation de déchets plastiques destinés à son industrie du recyclage, obligeant les pays développés à trouver de nouvelles destinations.
Avec des exportations à l’arrêt, le plastique compacté s’était d’ailleurs accumulé sur les quais de Motu Uta. Ces exportations ont repris l’an dernier : 250 tonnes avaient été expédiées en juillet vers la Malaisie, puis 200 tonnes en novembre. 200 à 300 tonnes devraient partir en février de cette année.
3 737 tonnes de déchets sales renvoyés par leur pays d’origine
La Polynésie n’est donc pas concernée par la décision de la Malaisie de renvoyer 150 conteneurs contenant quelque 3 737 tonnes de déchets, dont 43 vers la France, 42 vers le Royaume-Uni, 17 vers les Etats-Unis et 11 vers le Canada.
Les autorités malaisiennes "vont prendre les mesures nécessaires pour s'assurer que la Malaisie ne devienne pas la décharge du monde", a souligné la ministre malaisienne de l'Environnement Yeo Bee Yin.
Plusieurs pays d'Asie du Sud-Est ont pratiqué la même politique de renvoi des déchets ces derniers mois.
L'Indonésie a réexpédié plusieurs centaines de conteneurs vers leurs pays d'origine et les Philippines ont renvoyé l'été dernier au Canada un cargo contenant une soixantaine de conteneurs après un long conflit.