Malgré la Covid-19, les très riches viennent toujours

Si la crise touristique est importante, le tourisme de grand luxe est un secteur épargné et même en progression. Il y a eu cette année plus de yachts et de jets privés que l'année passée.

L'impact de la crise du coronavirus sur l'économie touristique est inédite. Selon Tahiti Tourisme, la fréquentation touristique de la Polynésie frnaçaise s'effondre de 80%. Le territoire a acceuilli un peu plus de 57 000 touristes depuis le début de l'année contre 177 500 enttre janvier et septembre de l'année dernière..

Mais, c'est sans compter les croisiéristes et le tourisme de grand luxe. Un secteur épargné et même en progression. Il y aura cette année davantage de yachts et de jets privés que l'année passée.

A l'aéroport de Tahiti-Faa'a, 160 atterissages d'avions privés sont prévus en 2020 contre 155 en 2019. "Et, notamment depuis la reprise de juillet, on a tous les mois un trafic supérieur à celui de l'année dernière, ce qui prouve que la destination reste attractive", explique Jean Michel Ratron, directeur général d'ADT.

Les avions privés rapportent beaucoup moins d'argent à ADT que les gros porteurs. Les taxes sont appliquées selon le tonnage des appareils.

A titre d'exemple : un Dreamliner pèse 275 tonnes contre 43 en moyenne pour un jet privé. Mais ce qui compte pour les professionelles est l'image véhiculée par les supers riches. "Ce sont des clients importants (...) qui véhiculent une image de la Polynésie à travers le monde", affirme le directeur général d'ADT.

Au port, même constatation. Le trafic des supers yatchs n'a pas baissé et Tahiti Tourisme ambitionne même de le développer comme l'explique Vaihere Lissant Directrice Marketing et communication Tahiti Tourisme.