Sans surprise, compte tenu des forces en présence à l’Assemblée nationale, les deux motions de censure contre le gouvernement d’Édouard Philippe ont été rejetées par les députés, ce mardi 31 juillet. Le député GDR Moetai Brotherson a participé au vote.
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L’objectif, ça n’était pas de faire chuter le gouvernement mais « d’alerter les Français sur les dérives du macronisme », explique Moetai Brotherson.
Il y a l’affaire Benalla, du nom de l’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron accusé d’avoir frappé deux manifestants le 1er mai à Paris, équipé d’un brassard et d’une radio de police.
Il y a aussi la loi du 30 octobre 2017 renforçant la sécurité intérieure qui, sous couvert de mettre fin à l’état d’urgence, a intégré dans le droit commun, les mesures exceptionnelles de lutte contre le terrorisme.
La première motion de censure, de droite, avait été déposée par Les Républicains. L’autre, de gauche, par une alliance inédite entre socialistes, communistes et insoumis.
La majorité requise pour faire chuter le gouvernement est de 289 voix.
Les Républicains ont 103 députés et les trois groupes de gauche, 63.
Il y a l’affaire Benalla, du nom de l’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron accusé d’avoir frappé deux manifestants le 1er mai à Paris, équipé d’un brassard et d’une radio de police.
Il y a aussi la loi du 30 octobre 2017 renforçant la sécurité intérieure qui, sous couvert de mettre fin à l’état d’urgence, a intégré dans le droit commun, les mesures exceptionnelles de lutte contre le terrorisme.
« On se pose des questions sur l’état de la démocratie »
La majorité requise pour faire chuter le gouvernement est de 289 voix.
Les Républicains ont 103 députés et les trois groupes de gauche, 63.