Nouveau sursis pour la société qui exploite la desserte du Maupiti Express

57 millions de dettes pour le Maupiti Express : la société est en difficultés financières depuis 2013 mais depuis l’augmentation des ses tarifs l’armateur redresse peu à peu la barre. Depuis quelques mois la société suit scrupuleusement son plan de relance et cela lui réussi plutôt bien.
Cependant, le rythme n’est pas assez rapide pour rembourser toutes les créances.
Venu chercher au prés des juge un nouveau délai, Gérald Sachet le propriétaire du Maupiti Express garde espoir de remettre à flot son entreprise : « Sur la ligne Bora Bora / Maupiti, on était déficitaires depuis plusieurs années. Mon tort a été de continuer la ligne au maximum, jusqu’à ce qu’on arrive plus à payer. On a eu des dettes à ce moment là et pendant les trois dernières années. Puis on a dû arrêter la ligne pour se mettre en redressement judiciaire et puis travailler uniquement sur Bora Bora / Raiatea, puisque là on avait une obligation scolaire du territoire : il fallait rapatrier les élèves tous les week-end.

Donc on a réussi à maintenir cette ligne, mais à une seule condition, vu que le territoire n’a pas pu nous aider à rembourser nos dettes : on a dû augmenter les tarifs de 35 voire 45%. Maintenant on arrive à avoir une trésorerie un peu positive, mais ce n’est pas encore suffisant : on a un manque chronique de transport de passagers. Il y a moins de touristes suite à la fermeture de quelques hôtels. Même les gens qui travaillent dans les hôtels ne voyagent plus, parce que c’est cher. On n'a pas beaucoup de disponibilité de frêt non plus : juste une petite cale de 7 tonnes ».