En Polynésie les nuisances sonores empoisonnent la vie de centaines de personnes. Musique, bringue, chiens, voitures « boum boum » ou bagarres font régulièrement l’objet de plaintes et de procédures.
Le bruit, au-delà d’une certaine intensité et quelle que soit son origine est interdit de jour comme de nuit. Après 22 heures, les nuisances sonores constituent un délit pénal qualifié de tapage nocturne. Qu'il provienne d'habitations, de voitures équipées de matériel sono de forte puissance, d'individus porteurs de diffuseurs sonores ou d’animaux domestiques, le bruit excessif est générateur de troubles de voisinage. Il est nocif pour la santé, peut détruire de façon irrémédiable l'appareil auditif mais aussi rendre dépressif celui qui le subit. Quelques associations combattent ces incivilités et tentent d’apporter leur soutien à des victimes en plein désarroi.
Isabelle Giordan / Jérôme Lee
Isabelle Giordan / Jérôme Lee
Nuisances sonores : le fléau
Myrna Rivière, ancienne présidente de l’association Te ora hau
Myrna Rivière, ancienne présidente de l’association Te ora hau