O oe to oe rima veut plus de concertation sur la réforme de la PSG

Lors de sa conférence de presse, vendredi 18 novembre, le syndicat O oe to oe rima a estimé que ce n'était pas aux salariés de supporter seuls, une nouvelle fois, les frais de l'instabilité politique, qui a duré 10 ans.
Lundi, le Pays a présenté son projet et les propositions de réforme de la PSG qui n'ont plu ni aux syndicats de salariés ni aux syndicats de patrons.

Vendredi, le syndicat O oe to oe rima a tenu une conférence de presse et a réagi. Ronald Terorotua, président d'honneur du syndicat, affirme que des solution pour préserver le système de retrait actuel existent déjà et depuis longtemps. En 2010, syndicats et patronat s'étaient déjà entendus pour les proposer au gouvernement. Sans suite, selon Ronald Terorotua. "Il suffit pourtant de les prendre", explique-t-il.
O Oe toe rima veut plus de concertation


Le syndicat estime par ailleurs que les salariés ne doivent pas supporter seuls, une nouvelle fois, les frais de l'instabilité politique, qui a duré 10 ans.

Pour Ronald Terorotua, les réformes ne peuvent fonctionner que si le territoire développe des idées pour recréer de l'activité économique. Le président d'honneur pose également la question de la prise en charge des évasanes par la CPS, "Et pourquoi pas par l'Etat et le territoire ? Pourquoi aussi c'est la CPS qui finance l'hôpital de Taaone ? (...) On se pose des questions, c'est pour cela que nous voulons réellement discuter avec le gouvernement avant qu'il prenne la décision de réformer".


Position commune


Après celle de jeudi, une deuxième réunion doit se tenir entre les syndicats patronaux et de salariés. Ils doivent adopter une position commune sur la réforme de la Protection Sociale Généralisée. La semaine dernière, le conseil d'administration de la Caisse de prévoyance sociale a refusé d'adopter le budget 2018. Une première pour la Caisse en 40 ans d'existence.

Le document prévoyait une hausse de 14% à cause notamment d'une prime exceptionnelle de départ à la retraite. Elle passerait de 5 mois à un an de mois de salaires, et ce jusqu'en 2020. Le document doit être retourné au Pays.