1er mai : quatre centrales sur six boycottent la traditionnelle rencontre avec le gouvernement

A la présidence, seules 2 centrales sur 6 ont répondu à l'invitation du gouvernement
La CSTP/FO et OTAHI ont boycotté l’invitation du gouvernement dimanche 1er mai. Seuls le Stip-Unsa et A tia I Mua ont rencontré la ministre du travail. Avec Tea Frogier, ils ont abordé la réforme de la Protection Sociale Généralisée.
Ce dimanche 1er mai, les centrales syndicales se recueillent devant la stèle de Pouvanaa a Oopa
Dimanche 1er mai à l'occasion de la fête du travail à Papeete, l'unanimité syndicale n'a pas duré longtemps. La journée avait pourtant débuté par un dépôt de gerbes au monument aux morts.

Tous les syndicats étaient là. Les représentants de la CSTP/FO et Otahi se sont ensuite rendus à la stèle de Pouvanaa a Oopa. Mais pas question de répondre à l'invitation du gouvernement à la Présidence.

En l'absence d'Edouard Fritch, actuellement en Nouvelle Zélande, c'est notamment Tea Frogier, la ministre du travail, qui avait convié les syndicats à la Présidence. Peu ont accepté d'y aller. Invoquant le manque de maîtrise du sujet de la réforme de la protection sociale généralisée par la ministre. Un dossier auquel ils sont pour la plus part opposés, comme Patrick Galenon de la CSTP/FO et Lucie Tiffenat de OTAHI.
Patrick Galenon de la CSTP/FO et Lucie Tiffenat boycottent l'invitation du gouvernement à la présidence ©Polynésie 1ère
Téa frogier, ministre du travail, face aux deux seuls syndicats qui ont répondu à invitation du gouvernement à la présidence
Le syndicat STIP/UNSA a parlé de l'absentéisme à l'école, reconnaissance du CJA et de la retraite des fonctionnaires avec la ministre du travail Téa frogier
Le syndicat d'enseignants Stip Unsa était le premier à s'entretenir avec le gouvernement. A l’ordre du jour absentéisme dans les écoles, la reconnaissance du CJA et la retraite des fonctionnaires du Pays et de l’Etat.  
Malgré l'appel à la grève générale de quatre centrales, Diana Yien Kow, du Stip Unsa affirme qu’il ne fera pas parti des syndicats grévistes contre la réforme de la PSG 2.

Diana Yien Kow du STIP/UNSA attend de voir venir avant de se positionner sur le dossier de la réforme de la PSG 2 ©Polynésie 1ère
A Tia I mua a tenu a présenté ses exigences notamment la ligne rouge à ne pas dépasser pour la réforme de la PSG 2
A Tia i mua a aussi été reçu dimanche matin. Il a présenté ses propositions et poser ses exigences sur le projet de réforme de la protection sociale généralisée avec notamment une ligne rouge à ne pas franchir explique Yves Laugrost d’A Tia I Mua.

Yves Laugrost d'A tia I mua précise la position de la centrale quant au projet de réforme de la PSG 2 ©Polynésie 1ère
Pour protester contre la réforme de la protection sociale généralisée, quatre syndicats demandent donc à leurs adhérents de déposer des préavis de grève à partir de mercredi. Pour la ministre du travail, Téa Frogier, ces centrales ont manqué l’occasion ce dimanche d’exprimer leurs points de vues et leurs propositions.
Malgré la menace de grève lié à la réforme de la PSG 2, la ministre du Travail, Téa Frogier, affirme vouloir poursuivre les discussions avec les centrales syndicales ©Polynésie 1ère
Pendant que la colère gronde sur le plan social, Edouard Fritch est à Auckland. Le président du Pays en a profité pour s'entretenir avec Manuel Valls. Le premier ministre est en voyage officiel en Nouvelle Zélande.
Fête du travail : certains syndicats boudent le gouvernement