La présence de bateaux chinois dans les eaux polynésiennes est à l'origine d'une polémique de grande ampleur sur les réseaux sociaux. Les polynésiens s'interrogent et s'inquiètent. Selon la Direction des ressources marines, ce débat n'a pas lieu d'être.
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Des bateaux chinois amarrés au port de Papeete, il n'en fallait pas plus pour créer la polémique. Une polémique qui selon la Direction des ressources marines, n'a pas lieu d'être. Son directeur, Cédric Ponsonnet l'assure, les navires aperçus dans notre zone économique exclusive, n'y sont pas pour pêcher.
Claude Davio, un expert de la pêche professionnelle, nommé ce mardi président du Conseil d'administration de la société d'économie mixte du Port de pêche de Papeete (SEM3P), considère cette polémique comme une véritable fake news, "les réseaux sociaux sont en train de raconter n'importe quoi". Ces bateaux d'origine chinoise, ont le droit d'être présents en Polynésie, notamment à Papeete, pour débarquer le poisson, "cela donne du travail aux sociétés maritimes en charge des bateaux chinois", déclare t'il.
Même argument du côté de la Direction des ressources marines, leur présence est une aubaine pour l'économie du pays. Cela rapporte de l'argent au port autonome, mais aussi aux entreprises polynésiennes spécialisées dans le secteur.
La présence de ces bateaux dans les eaux polynésiennes ne date pas d'aujourd'hui. Ils peuvent être d'origine chinoise, taïwanaise, ou espagnole.
La zone économique exclusive surveillée
C'est l'action de l'état en mer qui est chargée de surveiller la ZEE (zone économique exclusive) qui s'étend sur 5, 5 millions de kilomètres carrés, ce qui fait de la France la deuxième puissance maritime mondiale derrière les Etats-Unis. La surveillance se fait en bateau, en avion, mais aussi grâce à des satellites qui permettent de détecter la présence de bateaux dans la zone.
"Ils ont parfaitement le droit d'être dans la zone"
Claude Davio, un expert de la pêche professionnelle, nommé ce mardi président du Conseil d'administration de la société d'économie mixte du Port de pêche de Papeete (SEM3P), considère cette polémique comme une véritable fake news, "les réseaux sociaux sont en train de raconter n'importe quoi". Ces bateaux d'origine chinoise, ont le droit d'être présents en Polynésie, notamment à Papeete, pour débarquer le poisson, "cela donne du travail aux sociétés maritimes en charge des bateaux chinois", déclare t'il.
"Au lieu de faire le trajet jusqu'à Fidji, ils viennent ici"
Même argument du côté de la Direction des ressources marines, leur présence est une aubaine pour l'économie du pays. Cela rapporte de l'argent au port autonome, mais aussi aux entreprises polynésiennes spécialisées dans le secteur.
La présence de ces bateaux dans les eaux polynésiennes ne date pas d'aujourd'hui. Ils peuvent être d'origine chinoise, taïwanaise, ou espagnole.
"Ce n'est pas nouveau, ça fait des décennies"
La zone économique exclusive surveillée
C'est l'action de l'état en mer qui est chargée de surveiller la ZEE (zone économique exclusive) qui s'étend sur 5, 5 millions de kilomètres carrés, ce qui fait de la France la deuxième puissance maritime mondiale derrière les Etats-Unis. La surveillance se fait en bateau, en avion, mais aussi grâce à des satellites qui permettent de détecter la présence de bateaux dans la zone.
"La ZEE est surveillée par l'armée"
Bateau chinois à Papeete, fausse polémique