Jacob Desvarieux et Kassav' s'étaient produits à Toa'ta en octobre 2019

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Le groupe Kassav’, dont Jacob Desvarieux, avait soufflé ses 40 ans bougies à Papeete en octobre 2019, et avait mis le feu aux planches de To'ata. Au moins 5 000 personnes avaient fait le déplacement pour revoir ou voir, 26 ans après son premier passage à Tahiti, le groupe antillais Kassav’.

Jacob Desvarieux, l'un des fondateurs du mythique groupe Kassav et du zouk, est décédé aujourd'hui. Le 18 octobre 2019, Jacob Desvarieux et sa formation étaient revenus se produire sur la scène de Toa'ta devant des milliers de spectateurs. 26 ans après leur premier passage.

Durant 2 heures et demie, le groupe Kassav avait joué 40 années de tubes pour le plus grand bonheur du publics. Des spectateurs de tous âges et de toutes origines : des parents avec leurs enfants mais aussi une communauté antillaise venue en force pour ce concert unique. Et bien sûr, tous les nostalgiques des premiers zouks dansés pendant leur enfance et depuis largement repris par les artistes du fenua.



Des tribunes à la fosse, le public s’était laissé emporter par les sonorités caribéennes du groupe Kassav'. Jocelyne Bérouard, la chanteuse du groupe, infatigable sur scène, avait interprété avec le public la fameuse chanson "collé serré" et "Siwo".

Mais s’il avait fallu attribuer une médaille du meilleur ambianceur du groupe, c’est sans contexte Jean-Phillipe Martelly qui l’aurait obtenu. Le Martiniquais avait envoûté le public en le faisant participer pendant une vingtaine de minutes à une chorégraphie dont lui seul avait le secret.

Le groupe Kassav', c’est une formation avec un noyau dur de 5 musiciens. Jocelyne Bérouard, Jean-Philippe Martelly, Jean-Claude Naimero,  Georges Decimus et le regretté Jacob Desvarieux. Il y a 40 ans, ils avaient inventé le zouk qui depuis, avait fait d’eux le groupe français le plus connu sur les 5 continents.

Kassav devait revenir


Kassav' est le seul groupe français à remplir des salles et des stades en Amérique du Nord et du Sud, en Europe, en URSS, dans la Caraïbe, dans le Pacifique, au Japon et sur le continent africain.

 Après 40 ans de succès "les papys du zouk" avaient toujours la pêche à Toa'ta. Ils avaient promis de revenir en forme avec le feu sacré du zouk, dans quelques années...