Partager, échanger, conseiller. Depuis le début du FIFO se tient l'atelier masterclass destiné à la préparation du pitch dating, rendez-vous incontournable du festival qui se tient jeudi 9 février.
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Le pitch dating est un rendez-vous où chaque porteur de projet tente de séduire les professionnels de l'audiovisuel. Pour se faire, l'ATPA (l'association tahitienne des professionnels de l'audiovisuel) donne un coup de pouce aux festivaliers qui ont envie de se lancer dans l'aventure du documentaire.
Nicolas Tahimanarii, 20 ans, a présenté en masterclass son projet de magazine. “Aujourd'hui, je suis là avant tout pour apprendre comment débuter dans le monde de l'audiovisuel. Je viens prendre des conseils auprès de professionnels. L'audiovisuel, c'est une passion pour moi et j'aimerais vraiment me lancer. Je suis venu pour qu'on m'aide à mettre en place mon projet”, raconte le jeune homme.
A l'heure actuelle, son idée de documentaire en est encore au stade d'embryon. Si le thème (la pêche) a été retenu, il reste encore à brosser toutes les facettes de ce projet. “Pour moi, c'était vraiment un test. Je filme mes parties de pêches sous-marines et je voulais en faire un magazine ou une petite série.
Mon projet n'est pas abouti du tout. Aujourd'hui durant la préparation au pitch, les professionnels m'ont bien aiguillé. Par exemple, vu que je suis jeune et sans expérience, ils m'ont conseillé de ne pas travailler seul et de travailler en équipe ou avec un producteur et réalisateur. J'avoue que du coup, j'ai un peu peur”, confie Nicolas.
Le jeune homme reste toutefois confiant et les professionnels se veulent rassurant. “Le projet de Nicolas, contrairement à celui de Marie-Hélène Villierme qui a également pitché ce matin, est certes moins abouti. Ce n'est pas le même niveau de professionnalisation, mais il a une très bonne idée. Le tout c'est de le guider et l'orienter au mieux pour que son magazine ou série voie le jour”, sourit Denis Pinson de l'ATPA. Et de poursuivre : “L'idée c'est vraiment d'aider les personnes qui participent au pitch dating. De les préparer.
En général, ils ne savent pas trop comment vendre leur projet et quoi mettre en avant. Ils ont souvent des craintes, des hésitations. Le but, c'est de travailler dessus et vraiment les aider à valoriser leur projet. Nous, nous sommes professionnels et avons de l'expérience et nous avons l'habitude de travailler sur ça. Nous aidons donc les porteurs de projets à ficeler les projets”.
Comme Eliane Koller, membre de l'ATPA le précise : “Il ne faut pas hésiter à se lancer. Le pitch est un exercice très individuel. On a des jeunes qui ont juste une idée ou une idée vague et il y a ceux qui sont des fins connaisseurs qui viennent aussi pitcher.
Pour nous, c'était notre rêve depuis le début de les aider. Il y a quelques années, les diffuseurs étrangers n'arrêtaient pas de nous dire “mais elles sont où les histoires polynésiennes” ? Comment ça se fait qu'il n'y ait que des grosses productions comme BBC qui viennent en Polynésie, raconter le pays ? Du coup, nous avons encouragé les Polynésiens à nous raconter leur histoire et nous, nous sommes là pour les aider à monter leur projet.
On parle argent, on parle technique, on parle du pratique et de toute la chaîne de l'audiovisuel. On leur montre comment ça marche et tous les rouages parce qu'il y a beaucoup de chose à apprendre lorsqu'on n'est pas professionnel”.
A noter que jeudi 9 février, le pitch dating se tiendra de 14h à 16h30 sous le chapiteau de la Maison de la culture. Tous les porteurs de projets sont invités à participer. Le pitch dating est ouvert à tous. Les inscriptions peuvent se faire sur place.
Venez convaincre et séduire les professionnels. Vous avez 10 minutes top chrono !
Nicolas Tahimanarii, 20 ans, a présenté en masterclass son projet de magazine. “Aujourd'hui, je suis là avant tout pour apprendre comment débuter dans le monde de l'audiovisuel. Je viens prendre des conseils auprès de professionnels. L'audiovisuel, c'est une passion pour moi et j'aimerais vraiment me lancer. Je suis venu pour qu'on m'aide à mettre en place mon projet”, raconte le jeune homme.
A l'heure actuelle, son idée de documentaire en est encore au stade d'embryon. Si le thème (la pêche) a été retenu, il reste encore à brosser toutes les facettes de ce projet. “Pour moi, c'était vraiment un test. Je filme mes parties de pêches sous-marines et je voulais en faire un magazine ou une petite série.
Mon projet n'est pas abouti du tout. Aujourd'hui durant la préparation au pitch, les professionnels m'ont bien aiguillé. Par exemple, vu que je suis jeune et sans expérience, ils m'ont conseillé de ne pas travailler seul et de travailler en équipe ou avec un producteur et réalisateur. J'avoue que du coup, j'ai un peu peur”, confie Nicolas.
Le jeune homme reste toutefois confiant et les professionnels se veulent rassurant. “Le projet de Nicolas, contrairement à celui de Marie-Hélène Villierme qui a également pitché ce matin, est certes moins abouti. Ce n'est pas le même niveau de professionnalisation, mais il a une très bonne idée. Le tout c'est de le guider et l'orienter au mieux pour que son magazine ou série voie le jour”, sourit Denis Pinson de l'ATPA. Et de poursuivre : “L'idée c'est vraiment d'aider les personnes qui participent au pitch dating. De les préparer.
En général, ils ne savent pas trop comment vendre leur projet et quoi mettre en avant. Ils ont souvent des craintes, des hésitations. Le but, c'est de travailler dessus et vraiment les aider à valoriser leur projet. Nous, nous sommes professionnels et avons de l'expérience et nous avons l'habitude de travailler sur ça. Nous aidons donc les porteurs de projets à ficeler les projets”.
La masterclass est un réel lieu d'échange et de partage
Comme Eliane Koller, membre de l'ATPA le précise : “Il ne faut pas hésiter à se lancer. Le pitch est un exercice très individuel. On a des jeunes qui ont juste une idée ou une idée vague et il y a ceux qui sont des fins connaisseurs qui viennent aussi pitcher.
Pour nous, c'était notre rêve depuis le début de les aider. Il y a quelques années, les diffuseurs étrangers n'arrêtaient pas de nous dire “mais elles sont où les histoires polynésiennes” ? Comment ça se fait qu'il n'y ait que des grosses productions comme BBC qui viennent en Polynésie, raconter le pays ? Du coup, nous avons encouragé les Polynésiens à nous raconter leur histoire et nous, nous sommes là pour les aider à monter leur projet.
On parle argent, on parle technique, on parle du pratique et de toute la chaîne de l'audiovisuel. On leur montre comment ça marche et tous les rouages parce qu'il y a beaucoup de chose à apprendre lorsqu'on n'est pas professionnel”.
A noter que jeudi 9 février, le pitch dating se tiendra de 14h à 16h30 sous le chapiteau de la Maison de la culture. Tous les porteurs de projets sont invités à participer. Le pitch dating est ouvert à tous. Les inscriptions peuvent se faire sur place.
Venez convaincre et séduire les professionnels. Vous avez 10 minutes top chrono !