Les poissons de la Marina de Papeete ont bien été relâchés

Des relâches qui étaient prévues dès la conception du projet, selon nos informations, les premiers lâchers de poisson ont été entrepris il y a un mois pour finir par les derniers spécimens ce week-end.
Par contre, rien ne dit que la pression exercée par un groupe de citoyens n’a pas accéléré l’opération, en tout cas, on peut lire sur le site internet du port autonome que les poissons tropicaux grandissent généralement très rapidement pour arriver à maturité au bout de deux ans pour la majorité d’entre eux, âge auquel un premier relâché de poissons pourra être réalisé dans leur milieu naturel de la rade de Papeete.

Le principe est simple : Relâcher des géniteurs prélevés in-situ à l’état de juvénile pour leur permettre de se reproduire ensuite en milieu naturel. Suivront de nouvelles captures de juvéniles qui grandiront à leur tour dans ces habitats artificiels leur offrant le gîte et le couvert afin de favoriser leur taux de survie. Dans leur environnement initial, les juvéniles de la quasi-totalité des espèces n’ont guère qu’1% de chance d’atteindre l’âge de se reproduire au moins une fois. Cette même probabilité au sein du parc atteint 94%.

En 2017, on comptait 1569 individus appartenant à 56  espèces et représentant 36 genres et 20 familles de poissons : 30% sont des carangues, 17 % des poissons chirurgiens et 16 % des poissons papillons.