C’est parti. Le 14e FIFO a démarré mardi 7 février. La traditionnelle cérémonie d’ouverture s’est déroulée à 8h sur le paepae, avec un beau défilé de personnalités.
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« C’est le 14e FIFO, une histoire née de deux hommes, et d’une amitié. Aujourd’hui, le FIFO est marqueur de connaissance ». Gérald Prufer, directeur régional de Polynésie 1ère, debout sur le paepae ouvre la cérémonie du festival, après que l’hymne du FIFO ait résonné dans les jardins de la Maison de la culture. Sous le chapiteau, les officiels, ministre de la culture, président de l’Assemblée, représentant du Pays et de l’Etat, ou encore la présidente de France Télévisions et bien d’autres encore, sont attentifs et vraisemblablement heureux d’être ici aujourd’hui.
Ils ont de la chance, car après la pluie de ces derniers jours, place au beau temps pour cette cérémonie d’ouverture. Un signe de bon augure…
« C’est un honneur, un bonheur et une fierté. Mais je sais d’avance qu’il sera difficile de choisir parmi la sélection de films ». Le directeur du musée du quai Branly revient sur l’évolution et la visibilité de la cinématographie du Pacifique. « Les sujets traités sont au cœur de l’actualité, comme le changement climatique. Parfois, vous avez l’impression d’être oubliés, mais on vous écoute ! J'aimerais vous dire que vous êtes des modèles pour nous. Je suis heureux de participer à la promotion de cette image ». Applaudissement de l’assemblée, conquise par ce discours.
Gérald Prufer reprend la parole pour présenter une « grande dame », Mme Delphine Ernotte Cuncci, la présidente de France Télévisions. Toujours avec une touche d’humour, le directeur régional plaisante autour du chiffre 14. 14 ans c'est l'âge du FIFO mais aussi celui du temps passé en mois par Delphine Ernotte à la tête du groupe audiovisuel.
« Ce festival porte la voix de l’Océanie ». C’est la première fois que cette grande dame du monde audiovisuel participe au FIFO. « Être présente ici, c’est porter la marque France Télévisions, c’est porter la voix de tous les Français partout où ils sont ». La présidente du groupe, qui repartira mercredi du fenua, rappelle le genre central porté par le FIFO et France TV : le documentaire. « Ils permettent de faire changer le monde à travers des récits de notre réalité à tous », souligne Delphine Ernotte qui rappelle la présence forte des documentaires océaniens dans le groupe. « Ce sont 120 documentaires des Outremer, soit 11.000 heures de diffusion. Suite au festival, nous allons créer la nuit de l’Océanie avec 6 documentaires dont 5 issus du FIFO. Grâce au FIFO, c’est toute cette culture et ces paroles qui sont maintenues en vie et que nous pourrons transmettre aux générations futures ».
Au tour du ministre de la culture, représentant du Pays, de prendre la parole. « Bienvenue à tous ». Heremoana Maamaatuaiahutapu n’est plus à présenter dans le milieu culturel polynésien, et encore moins au FIFO. L’homme de culture est présent depuis le début de l’aventure. 14 années de passion et de partage.
« Le FIFO nous rappelle que l’Océanie n'est pas juste un concept, une aire géographique ou un lieu qui n'existe pas. Aujourd'hui, le FIFO fait exister l’Océanie, il parle de problématiques, d’histoire commune, d’un avenir que nous construisons ensemble. Le FIFO est devenu le symbole de notre identité ».
Si le temps des félicitations est venu, celui du soutien, aussi. Car s’il est important de montrer les documentaires, il l’est tout autant de venir en aide aux productions. « 70 millions de Fcfp seront alloués pour le fonds documentaire. Suite à la demande de professionnels, nous réfléchissons aussi à la création d’un fonds pour soutenir la fiction, de plus en plus importante au festival ».
Symbole, tribune d’une parole, passerelle entre générations, voyage dans les îles… Politiques, hommes de cultures, personnalités de la télévision, tous sont d’accord pour dire que ce festival permet de rattacher les Océaniens à leur culture. « Nous sommes un seul et même peuple », rappelle avec justesse Heremoana Maamaatuaiahutapu. « Les Polynésiens se sont passionnés dès la première édition pour (re) découvrir leur culture. Alors, je vous souhaite un très bon FIFO plein d’émotions et de surprises ».
Avant de laisser la parole au représentant de l'Etat, qui conclura cette cérémonie d’ouverture, le ministre de la culture ne peut s’empêcher de rappeler cette devise de la reine Pomare IV : « L’intégrité est le garant du pouvoir ». Aux festivaliers désormais d’y réfléchir…
Ils ont de la chance, car après la pluie de ces derniers jours, place au beau temps pour cette cérémonie d’ouverture. Un signe de bon augure…
« Vous êtes des modèles pour nous »
« C’est une lourde tâche qui me revient », déclare à son tour, devant l’assemblée Stéphane Martin, président du jury. Cet énarque passionné de culture n’en est pas à son premier FIFO. L’homme a déjà participé à plusieurs festivals, mais c’est la première fois qu’il tient le rôle de président du jury.« C’est un honneur, un bonheur et une fierté. Mais je sais d’avance qu’il sera difficile de choisir parmi la sélection de films ». Le directeur du musée du quai Branly revient sur l’évolution et la visibilité de la cinématographie du Pacifique. « Les sujets traités sont au cœur de l’actualité, comme le changement climatique. Parfois, vous avez l’impression d’être oubliés, mais on vous écoute ! J'aimerais vous dire que vous êtes des modèles pour nous. Je suis heureux de participer à la promotion de cette image ». Applaudissement de l’assemblée, conquise par ce discours.
Création de la nuit de l’Océanie
Gérald Prufer reprend la parole pour présenter une « grande dame », Mme Delphine Ernotte Cuncci, la présidente de France Télévisions. Toujours avec une touche d’humour, le directeur régional plaisante autour du chiffre 14. 14 ans c'est l'âge du FIFO mais aussi celui du temps passé en mois par Delphine Ernotte à la tête du groupe audiovisuel.
« Ce festival porte la voix de l’Océanie ». C’est la première fois que cette grande dame du monde audiovisuel participe au FIFO. « Être présente ici, c’est porter la marque France Télévisions, c’est porter la voix de tous les Français partout où ils sont ». La présidente du groupe, qui repartira mercredi du fenua, rappelle le genre central porté par le FIFO et France TV : le documentaire. « Ils permettent de faire changer le monde à travers des récits de notre réalité à tous », souligne Delphine Ernotte qui rappelle la présence forte des documentaires océaniens dans le groupe. « Ce sont 120 documentaires des Outremer, soit 11.000 heures de diffusion. Suite au festival, nous allons créer la nuit de l’Océanie avec 6 documentaires dont 5 issus du FIFO. Grâce au FIFO, c’est toute cette culture et ces paroles qui sont maintenues en vie et que nous pourrons transmettre aux générations futures ».
« Le FIFO fait exister l’Océanie »
Au tour du ministre de la culture, représentant du Pays, de prendre la parole. « Bienvenue à tous ». Heremoana Maamaatuaiahutapu n’est plus à présenter dans le milieu culturel polynésien, et encore moins au FIFO. L’homme de culture est présent depuis le début de l’aventure. 14 années de passion et de partage.
« Le FIFO nous rappelle que l’Océanie n'est pas juste un concept, une aire géographique ou un lieu qui n'existe pas. Aujourd'hui, le FIFO fait exister l’Océanie, il parle de problématiques, d’histoire commune, d’un avenir que nous construisons ensemble. Le FIFO est devenu le symbole de notre identité ».
Si le temps des félicitations est venu, celui du soutien, aussi. Car s’il est important de montrer les documentaires, il l’est tout autant de venir en aide aux productions. « 70 millions de Fcfp seront alloués pour le fonds documentaire. Suite à la demande de professionnels, nous réfléchissons aussi à la création d’un fonds pour soutenir la fiction, de plus en plus importante au festival ».
Une devise royale…
Symbole, tribune d’une parole, passerelle entre générations, voyage dans les îles… Politiques, hommes de cultures, personnalités de la télévision, tous sont d’accord pour dire que ce festival permet de rattacher les Océaniens à leur culture. « Nous sommes un seul et même peuple », rappelle avec justesse Heremoana Maamaatuaiahutapu. « Les Polynésiens se sont passionnés dès la première édition pour (re) découvrir leur culture. Alors, je vous souhaite un très bon FIFO plein d’émotions et de surprises ».
Avant de laisser la parole au représentant de l'Etat, qui conclura cette cérémonie d’ouverture, le ministre de la culture ne peut s’empêcher de rappeler cette devise de la reine Pomare IV : « L’intégrité est le garant du pouvoir ». Aux festivaliers désormais d’y réfléchir…
En l'absence de René Bidal en déplacement à Paris, le secrétaire général du Haut Commissariat Marc Tschiggfrey déclare dans son discours :" assister au FIFO c'est avoir la possibilité d'apprendre sur les grands enjeux sociétaux, environnementaux et politiques qui animent les territoires océanisens".
Discours du secrétaire général du Haut Commissariat