Papy Ley : un cambriolage qui a mal tourné

Les trois jeunes accusés d’avoir participé à l’agression de papy Ley seront fixés demain. Ils risquent 30 ans de prison.
Mardi 24 mai, la cour est revenue sur les conditions de l’agression de cet homme de 74 ans en 2012. Cinq jeunes s’étaient introduits à son domicile à Arue. Il est décédé quelques mois après.

D’abord, les trois amis ont reconnu le cambriolage mais pas l’agression. Ensuite, le médecin légiste est venu dire à la barre que la mort de Paul Ley en février 2013 n’avait pas été uniquement provoquée par les coups portés huit mois plus tôt.  Mais l’avocat de la famille de la victime, Arcus Usang, n’apprécie pas que les accusés se dédouanent de leurs responsabilités.

Il est vrai que les trois amis ont émis des regrets timides et après avoir passé un an en détention provisoire, deux d’entre eux ont trouvé un travail stable.
L’un des accusés, Patrice, a bénéficié du soutien de son père qui aujourd’hui l’héberge et lui a donné du travail.

Ce sont autant d’éléments qui pourraient jouer en faveur des accusés même si le récit de ce cambriolage qui a mal tourné a glacé hier les jurés de la cour d’assises.

Deux mineurs ont déjà été condamnés par le tribunal des enfants. Les trois majeurs risquent 30 ans de réclusion criminelle,  mais le verdict pourrait être beaucoup plus clément. Si les faits sont requalifiés (vol avec violence ayant entrainé une infirmité permanente) les accusés risquent 15 ans de réclusion criminelle.