Ce n'est pas si sûr selon l'Union des femmes francophones de l'Océanie. Elles craignent que les modifications proposées par le gouvernement ne mettent à mal l'égalité Hommes-Femmes au sein de l'hémicycle. Explications
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Quel avenir pour la parité hommes-femmes ? A l'Assemblée de Polynésie française, le Tapura propose au sein de l'hémicycle une légère modification pour les listes des prochaines territoriales : une parité obligatoire pour chacune des sections mais pas pour l'ensemble des circonscriptions. Si cette modification est légère, elle revient néanmoins sur l'acquis égalité Hommes-Femmes.
En effet, l'alternance ne se fera plus sur l'ensemble de la circonscription où quatre hommes et quatre femmes sont tête de liste mais section par section. Le problème est que sur les 48 maires en Polynésie française 9 seulement sont des femmes. Ainsi, en toute logique, certaines sections se retrouveront avec en majorité des hommes en tête de liste. "C'est une modification technique qui a été fait au niveau des régionales en France et oubliée au moment du changement des circonscriptions chez nous. Pour le gouvernement central, il s'agit juste d'un ajustement technique", explique Moetai Brotherson, député de la Polynésie française à l'Assemblée Nationale.
De son côté, Armelle Merceron, trésorière de l'UFFO (Union des femmes francophones de l'Océanie) estime que les femmes sont tout à fait compétentes et doivent oser. "N'hésitez pas à prendre des responsabilités politiques et notamment dans le cadre des élections municipales", précise-t'elle. Quant à Lana Tetuanui, elle se veut rassurante : le principe d'égalité sera respecté. "La parité reste obligatoire sur la liste des 57. Par contre, il s'agit de laisser plus de liberté à chaque section de choisir", souligne la sénatrice de Polynésie française.
En effet, l'alternance ne se fera plus sur l'ensemble de la circonscription où quatre hommes et quatre femmes sont tête de liste mais section par section. Le problème est que sur les 48 maires en Polynésie française 9 seulement sont des femmes. Ainsi, en toute logique, certaines sections se retrouveront avec en majorité des hommes en tête de liste. "C'est une modification technique qui a été fait au niveau des régionales en France et oubliée au moment du changement des circonscriptions chez nous. Pour le gouvernement central, il s'agit juste d'un ajustement technique", explique Moetai Brotherson, député de la Polynésie française à l'Assemblée Nationale.
De son côté, Armelle Merceron, trésorière de l'UFFO (Union des femmes francophones de l'Océanie) estime que les femmes sont tout à fait compétentes et doivent oser. "N'hésitez pas à prendre des responsabilités politiques et notamment dans le cadre des élections municipales", précise-t'elle. Quant à Lana Tetuanui, elle se veut rassurante : le principe d'égalité sera respecté. "La parité reste obligatoire sur la liste des 57. Par contre, il s'agit de laisser plus de liberté à chaque section de choisir", souligne la sénatrice de Polynésie française.