Pêche aux thons : la Polynésie peut encore se développer

Photo d'illustration
Selon les experts, la Polynésie française pourrait développer un peu plus encore la pêche aux thons "Germon". Si cette espèce est surpêchée à l'âge adulte, elle n'est pas surexploitée puisque les poissons de moins de 7 ans ne sont pas pêchés.  
Depuis le salon sur l'économie bleue et l'exposé sur l'état du thon dans le Pacifique, des investisseurs privés sont convaincus de l'intérêt de la pêche aux thons, et notamment de l'espèce la plus présente dans notre zone économique exclusive: le Germon.
 
L'homme d'affaire Daniel Siu qui vient d'acquérir trois thoniers lors d'une vente aux enchères, le 6 août dernier, en est l’exemple flagrant.

D’après les experts, la ressource est surpêchée, mais pas surexploitée. Elle n’est donc pas en danger, toutefois l'activité se révèle difficilement rentable pour les gros pêcheurs. 


Si cette pêche est peu rentable à l'international, ce n'est pas le cas au fenua. Selon le service de la pêche, il est même possible pour la Polynésie française d'augmenter sa capacité de pêche. L'activité pourrait passer de 4.000 à 7.000 tonnes par an. Une goutte d’eau comparé aux 153.000 tonnes de thon germon pêchés dans l’océan Pacifique.
 

Les organisations régionales de pêche accordent d'ailleurs le droit aux petits pays insulaires de développer de manière raisonnable leur pêcherie. Un droit que le gouvernement compte bien utiliser.