Le CESC a examiné ce mardi 25 juillet le projet de loi relatif aux aides au secteur de la pêche. Un avis favorable a été rendu de justesse par la 4ème institution du Pays, le texte était pourtant loin de faire l’unanimité.
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Le CESC, le Conseil économique, social et culturel, a rendu un avis favorable sur le projet de loi du Pays relatif aux aides en faveur du secteur de la pêche. 18 voix pour et 15 abstentions pour ce projet de loi qui consiste à faciliter l’accès à l’investissement pour la pêche côtière et lagonaire. Autant dire que le texte n’a fait pas l’unanimité ce mardi matrin au CESC.
Via un communiqué, le CESC dit d'ailleurs regretter "que le projet de réforme engagé par le gouvernement sur les aides au secteur de la pêche n’ait pas pu faire l’objet d’une large consultation des professionnels, préalablement à sa saisine". Lucie Tiffenat, rapporteur de ce projet de loi, s’est même abstenue. "Ce texte ne vient pas aider les pêcheurs lagonnaires", explique Lucie Tiffenat en justifiant son vote.
Sur le principe, le CESC adhère à ce projet de loi mais ne soutient pas l'orientation prise de certains modalités comme la suppression progressive sur trois ans de l’aide à la glace, sans prise en compte des situations des pêcheurs côtiers ne pouvant adapter leur outil de travail, ou encore la suppression progressive sur 5 ans de l'aide à l'exportation, qui "aura des répercussion sur le devenir des professionnels du secteur", peut-on lire dans le communiqué.
Via un communiqué, le CESC dit d'ailleurs regretter "que le projet de réforme engagé par le gouvernement sur les aides au secteur de la pêche n’ait pas pu faire l’objet d’une large consultation des professionnels, préalablement à sa saisine". Lucie Tiffenat, rapporteur de ce projet de loi, s’est même abstenue. "Ce texte ne vient pas aider les pêcheurs lagonnaires", explique Lucie Tiffenat en justifiant son vote.
Interview
Sur le principe, le CESC adhère à ce projet de loi mais ne soutient pas l'orientation prise de certains modalités comme la suppression progressive sur trois ans de l’aide à la glace, sans prise en compte des situations des pêcheurs côtiers ne pouvant adapter leur outil de travail, ou encore la suppression progressive sur 5 ans de l'aide à l'exportation, qui "aura des répercussion sur le devenir des professionnels du secteur", peut-on lire dans le communiqué.