La pointe Tata'a au coeur d'une polémique entre les défenseurs de la culture et le propriétaire du terrain

La pointe Tata'a est menacée par la construction de 4 résidences hôtelières. C'est ce que dénonce l'association Rohutu no'ano'a pour qui Tata'a est le lieu d'envol des âmes. Pour la première fois, Richard Bailey, PDG de Pacific Beachcomber, propriétaire de la terre, a accepté de s'exprimer.
Le groupe Pacific Beachcomber souhaite construire 4 nouvelles résidences hôtelières sur la pointe Tata'a, à cheval entre Faaa et Punaauia. Les associations culturelles s'y opposent, notamment l'association Rohutu no'ano'a : selon elles, c'est le lieu d'envol des âmes.

La propriété Tata’a appartient à TBSA . Le groupe est la tête de 7 hôtels, soit plus de 700 chambres et 1300 employés .C'est le plus grand investisseur dans le tourisme en Polynésie française.

Richard Bailey, est le PDG du groupe Pacific Beachcomber dont Tahiti Beachcomber SA est la filiale
Pour la première fois, il accepte de s'exprimer.

Il est interrogé par Cybèle Plichart et Sandro Ly :
Pour les défenseurs de la culture, Tata'a est le lieu d'envol des âmes. Une pétition circule pour protéger le rereraa varua. Les îles du pacifique possèdent selon elles, toutes un point commun culturel qui relève du patrimoine immatériel. Il s'agit du lieu d'envol des âmes situé à la pointe Nord‐Ouest de tahiti.
Dany Carlson , la représentante de Rohutu no'ano'a est au micro de Cybèle Plichart et Sandro Ly
©Polynésie 1ère

La pointe Taata au coeur d'une polémique entre les défenseurs de la culture et le propriétaire du terrain. Voici le reportage complet :