Depuis l’annulation du match de boxe qui aurait dû se dérouler, samedi 10 septembre, Nicolas Dion et son entraineur vivent un véritable cauchemar. Menacés d’être expulsés de leur hôtel, ils sont aujourd’hui dans l’incertitude de recevoir le solde prévu par leurs contrats.
•
Nicolas Dion et son coach ne comprennent pas la réaction de Cédric Bellais et de son entraineur. Aujourd’hui dans l’incompréhension totale, ils regrettent la tournure qu’a pris ce combat. L’hôtel où ils sont logés les menace d’expulsion si les organisateurs ne viennent pas payer la note. Sur les réseaux sociaux, le champion de France et son entraineur subiraient de nombreuses pressions, voire des menaces.
Pour Nicolas Dion, c’est surtout la déception et l’incompréhension qui dominent.
Pour mieux comprendre la déception du boxeur, rappelons les faits qui ont entrainé cette polémique.
Il attérit au fenua mercredi soir pour un combat prévu samedi. A la pesée, pas de problème pour le représentant français qui est dans les clous. Mais ce n’est pas le cas pour le polynésien Cédric Bellais, qui est pesé à plus de 78 kg. S’engage alors une discussion entre les deux parties.
Les staffs des deux boxeurs finissent par se mettrent d'accord sur la tenue d’un combat hors championnat de France à condition que Cédric descende à 77 kg au moins.
Samedi midi, une première pesée est organisée mais Cédric Bellais ne se présente pas. Une seconde pesée est alors programmée pour 17h mais là encore le tahitien n’est pas présent. Malgré tout, à 20h, Nicolas Dion se prépare pour le combat. C’est à 21h que Cédric Bellais arrive enfin pour la pesée : et là c’est la surprise générale, le tahitien dépasse les 83 kg.
Avec un poids aussi élevé par rapport au seuil maximum de la catégorie de combat, il est impossible de faire cette rencontre. Ce serait aller contre toutes les réglementations encadrant ce sport. Le match est donc annulé au grand dam des spectateurs. Le champion français et son coach se disent très déçus de la tournure des événements, eux qui ont dû laisser leur famille et faire 18 000 km.
Le contrat devait prendre en charge tous leurs frais
Pourtant, un contrat les lie avec l’organisateur du combat en l’occurrence le père de Cédric Bellais. Un contrat qui stipule entre autre la prise en charge des frais de logement. Aujourd’hui, il semble que le contrat ne soit pas respecté et le champion de France et son coach se retrouvent dans une situation particulièrement problématique comme l’explique Patrick Mallaizée, l'entraineur de Nicolas Dion au micro d'Heidi Yien Kow :Patrick Mallaizée au micro d'Heidi Yenko
Nicolas Dion au micro de Teupoo Fatupua-Avae
Nicolas Dion se rejouissait d'une rencontre entre représentants du pacifique
Il y a trois mois, boxeurs et coachs se mettent d’accord sur une date de rencontre dans une catégorie donnée de boxe, celle de super moyen avec un maximum de 76.205 kgs. Le champion de France actuel de la catégorie, Nicolas Dion, accepte le combat.Il attérit au fenua mercredi soir pour un combat prévu samedi. A la pesée, pas de problème pour le représentant français qui est dans les clous. Mais ce n’est pas le cas pour le polynésien Cédric Bellais, qui est pesé à plus de 78 kg. S’engage alors une discussion entre les deux parties.
Les staffs des deux boxeurs finissent par se mettrent d'accord sur la tenue d’un combat hors championnat de France à condition que Cédric descende à 77 kg au moins.
Samedi midi, une première pesée est organisée mais Cédric Bellais ne se présente pas. Une seconde pesée est alors programmée pour 17h mais là encore le tahitien n’est pas présent. Malgré tout, à 20h, Nicolas Dion se prépare pour le combat. C’est à 21h que Cédric Bellais arrive enfin pour la pesée : et là c’est la surprise générale, le tahitien dépasse les 83 kg.
Avec un poids aussi élevé par rapport au seuil maximum de la catégorie de combat, il est impossible de faire cette rencontre. Ce serait aller contre toutes les réglementations encadrant ce sport. Le match est donc annulé au grand dam des spectateurs. Le champion français et son coach se disent très déçus de la tournure des événements, eux qui ont dû laisser leur famille et faire 18 000 km.
Des sanctions sont à prévoir pour le boxeur tahitien
Aujourd’hui, aucune nouvelle de la part de Hokini Bellais qui ne répond pour l’instant à aucun de nos appels. Selon les arbitres officiels, Cédric Bellais devrait ainsi perdre son positionnement dans le championnat de France. Quant à la fédération tahitienne de boxe, elle devra aujourd’hui assumer les conséquences de la non-tenue de ce match.
Polémique après l’annulation du match de boxe