L’engagement est fort. Ces jeunes policiers adjoints sortent d’une formation théorique et physique de 4 mois. Une étape significative dans leur parcours professionnel comme en témoigne Apa Mihinua. Cette mère de deux enfants est prête à tenter l'expérience.
"De base, je voulais travailler dans le tourisme mais j'ai voulu sortir de ma zone de confort. C'est pour cela qu'aujourd'hui je suis dans la police nationale". Leur sérieux et leur motivation sont récompensés. Un changement de statut concrétisé par les insignes et l’envie de servir la population.
"Je suis très croyant, je pensais qu'il devait devenir prêtre !"
Michel, père d'un jeune policier adjoint
Une vocation pour Isaac, même si son père le destinait à tout autre chose. "C'est un métier qui me passionne depuis mon plus jeune âge et que j'ai toujours voulu exercer. J'ai choisi le service de la police aux frontières pour lutter contre la fraude documentaire, pouvoir garantir la sécurité de notre fenua et protéger les citoyens", confie le jeune homme. "Je suis très croyant, je pensais qu'il devait devenir prêtre !", sourit son père, Michel, lui-même diacre.
Une formation sélective
Humilité, discipline, respect...Des qualités requises par les agents recruteurs qui encadrent la formation très sélective. "La sélection est assez sévère. Il y a environ 400-500 candidats pour 20 places. L'écrémage, si je puis me permettre, se fait dès le concours. Ensuite pendant la formation, il peut arriver qu'on ait des pertes, une ou deux personnes qui n'étaient pas forcément à leur place dans la formation de la police nationale", explique le Commandant Luc Roatino, chef du service territorial du recrutement et de la formation.
Protéger les libertés, c’est l’objectif de ces jeunes Polynésiens qui pourront à présent passer le concours de gardien de la paix.