Si l’art de manier le bâton télescopique est une découverte pour Maraetaata, le monde militaire ne lui est pas inconnu. Lauréate du concours de sous-officier de la gendarmerie l’année dernière, cette jeune femme de 30 ans a fait quelques mois de formation dans l’Hexagone avant de devoir rentrer pour des raisons personnelles. Alors devenir réserviste, c’est côtoyer le métier de ses rêves… "J'ai toujours été en admiration pour les forces de l'ordre", confie la jeune femme.
Âgés de 18 à 40 ans, ces élèves viennent de tout horizon. La plupart ne connaissait rien de ce milieu jusqu’à il y a une semaine si ce n’est les clichés sur les gendarmes. "De l'extérieur, on voit juste quelqu'un en bleu, on croit qu'ils sont là pour réprimer alors que non ce n'est pas seulement ça (...) c'est beaucoup de choses, c'est vaste", explique Tehihira, élève réserviste.
Et ils ont trois semaines pour tout apprendre. C’est court, mais intense… "On a des cours militaires, sur les grades, la déontologie pour expliquer les règles de la profession", précise le major Denis Lethiesse, gendarme retraité.
Après la formation, ces 27 apprentis rejoindront les rangs des 123 réservistes de la Polynésie. La gendarmerie nationale espère en recruter 200 d’ici les 2 autres sessions pour assurer la sécurité des JO à Teahupo’o l’an prochain.