27 nouvelles recrues polynésiennes s'engagent dans l'armée de l'air et de l'espace

Le bureau dispense des informations sur les carrières et métiers de l’AAE à environ 1 200 personnes par an
Le vendredi 4 octobre 2024, au Détachement Air 190 de Tahiti-Faa’a, le bureau Air du Centre de recrutement des forces armées en Polynésie française a enregistré 27 nouvelles signatures de contrats. Une des incorporations les plus importantes de l’année pour l’armée de l’Air et de l’Espace sur le Fenua.

Au total, ce sont 6 sous-officiers, 18 militaires techniciens de l’Air (MTA) et 3 volontaires dont 1 officier, qui ont signé leur contrat d’engagement auprès du lieutenant-colonel Yann Richerme, commandant du DA 190. Un chiffre marquant pour le CIRFA Air de Tahiti qui voit habituellement partir entre 10 et 15 recrues par mois. Armée de trois aviateurs permanents et d’un appui en mission courte durée, l’équipe du bureau participe toute l’année à l’effort de recrutement de l’armée de l’Air et de l’Espace à Tahiti, où elle opère au plus proche de la jeunesse polynésienne.

Le bureau dispense des informations sur les carrières et métiers de l’AAE à environ 1 200 personnes par an. Chaque année, son rayonnement en local lui permet notamment d’orienter plus de 300 dossiers, d’en évaluer environ 200 et de faire signer près de 150 contrats, dont 50% intègrent le corps des sous-officiers.

"à partir d'un simple BAC, il peuvent décrocher un poste de pilote d'hélicoptère d"élite"

Selon Kristel Daniel-David, chef du recrutement de l'air en Polynésie. "Le but est d'orienter les jeunes dans la scolarité, ce qui amène de l'orientation scolaire vers les métiers aéronautiques". Les jeunes accueills pensent souvent "que ces metiers sont inaccessibles". Mon rôle à moi est de préciser  "qu'il n'y a pas besoin d'une classe prépa, un simple BEP ou BAC mécanicien suffisent. Pour les contrôleurs aériens, contrairement à une formation dans le civil, on exige -au minimum- le BAC".

En 17 Ans de recrutement, j'ai recruté un jeune titulaire d'un BAC STIDD. Il est venu pour devenir pilote mais n'a jamais pénétrer dans un avion ciiel. In fine, il a réussi les épreuves d'évaluation, et grâce à une forte culture sur l'aviation militaire, il a décroché un poste de pilote sur hélicoptères Fennec".

La plupart des candidats semontrent prêts à quitter le Fenua pour rejoindre l’Hexagone, à plus de 16000 km de leurs proches. Désireux de faire carrière dans la famille des aviateurs, déterminés et courageux, ces Polynésiens n’ont pas peur du changement d’environnement.
Qu’ils viennent de Tahiti, Huahine, Tikehau, Bora-Bora, Raiatea ou encore Moorea, leurobjectif les portent vers de nouveaux horizons afin d’évoluer dans diverses spécialités (fusilier
commando, mécanicien aéronautique, gestionnaire RH, contrôleur aérien, etc.) et de se construire un avenir solide.
À ce stade de l’année, le recrutement Air de Polynésie enregistre 94 signatures, soit : 34 sousofficiers,
54 MTA, 3 volontaires et 3 lycéens pour l’Ecole d’enseignement technique de l’AAE à Saintes. Une fin d’année où l’effort ne faiblit pas puisqu’un engagement de 17 futurs sousofficiers est déjà prévu pour le 25 octobre prochain.