3e voie à Mahina : les habitants mitigés, le maire pas contre mais sans toucher au foncier

C’est le même scénario depuis quelques années aux heures de pointes du matin et du soir…des embouteillages monstres dans la zone urbaine de Mahina …du coup, un projet de 3eme voie adopté en conseil des ministres serait en étude pour décongestionner cette portion de route d’1km ½ du bas du taharaa jusqu’au bas du quartier de Super Mahina…

Pour certains habitants de la zone, ce projet ne résoudra en rien les choses. "Le problème ne va pas être résolu, parce que là on parle d'un côté, mais l'autre côté le matin il y a des bouchons depuis la plage de Lafayette. Le 1er rond-point prioritaire, le 2e rond-point prioritaire, et Erima les mutoi qui font la circulation. Et après les mutoi et le rond-point d'Erima ça roule. Malgré les deux voies, ça ne va pas plus vite de l'autre côté...Soit faire une passerelle mais ce n'est pas joli, soit faire un tunnel pour donner la priorité à la route pour aller tout droit", explique Alain Grandhomme, habitant de Mahina.

Pour le maire de Mahina, la possibilité d’une voie supplémentaire n’est pas une mauvaise chose en soi. Par contre le projet doit limiter son impact foncier sur le tronçon concerné. "On est bien d’accord avec le ministre, il faut que ce soit un projet le moins impactant possible, notamment sur les propriétés. A l'heure actuelle, un tracé a été fait, on a regardé les points qui pourraient être impactés, mais encore une fois ça va s'arrêter à la clôture et non pas à l'intérieur des terres comme cela a été le cas par le passé. On a émis quelques réserves par rapport à ça, la 2 X 2 voies notamment", remarque Damas Teuira, maire de Mahina.

En attendant les études d’impact qui dureront 2 ans, les policiers municipaux continueront de fluidifier le trafic à la sortie de la vallée de la Tuauru et du collège de Mahina. L’hypothèse aussi d’arrêter les feux tricolores a également été discutée, leur inefficacité n'est plus plus à démontrer depuis bien longtemps.